dimanche, octobre 19, 2025
spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
AccueilDiaspora & Représentation politiqueLégislatives au Gabon : deux Gabonais de la diaspora dans l’arène

Législatives au Gabon : deux Gabonais de la diaspora dans l’arène

Derrière ses correcteurs d’intellectuel de gauche et sa silhouette de jeune dandy qui nous rappellent étrangement les romanciers de la Beat Génération que sont Allen Ginsberg, Timothy Leary, Jack Kerouac, Charles Bukowski et William S Burroughs qui vivaient une sorte de bohème intellectuelle, Jean Stanislas Boubanga, la cinquantaine révolue, marié et père de trois enfants, et sa colistière Pascaline Ayenegoye, nourrissent une ambition. Celle d’être élus aux législatives prévues le 26 septembre 2025 au Gabon.

Ils appellent donc la diaspora installée en Europe, en Amérique et en Asie, à les voter afin qu’ils apportent leur pierre à la consolidation de l’édifice démocratique.

 Ils sont porteurs d’un projet ambitieux : l’amélioration des conditions de vie des  étudiants gabonais à l’étranger et des Gabonais résidant en Europe, en Asie et aux Etats-Unis où réside Pascaline sa suppléante très active dans l’action caritative à New-York où elle apporte assistance matérielle et financière aux Gabonais en détresse. C’est également cette gabonaise qui  organise la collecte des fonds de la diaspora résidant aux Etats-Unis pour le rapatriement des dépouilles des Gabonais morts au pays de l’oncle Sam. 

   Jean Stanislas Boubanga réside en France depuis une vingtaine d’années, précisément à Nantes, ville française chargée d’histoire ; port d’attache des négriers et où transitaient les esclaves africains pour être ensuite  vendus à des fermiers blancs installés dans des territoires sous administration coloniale française.

Cet homme d’une sympathie contagieuse, est diplômé de l’institut américain des langues.

De longues années durant, il a dirigé la direction du bimensuel gabonais Sub-version avant que le journal, du fait de sa liberté de ton, n’essuie la rage pouvoiriste de Bongo père, contraignant ainsi ce média à mettre la clé sous la porte.

L’homme dont les proches avaient surnommé Kouchner (allusion au French doctors Bernard Kouchner, l’un des fondateurs de médecin sans frontières MSF qui s’était illustré dans l’action caritative en Ethiopie alors frappée par une catastrophe humanitaire et sanitaire sans précédent), volait au secours des proches dans l’extrême dénouement, en leur apportant une aide alimentaire d’urgence.    

Très actif, durant des décennies, dans la société civile gabonaise, il est membre du réseau des associations de lutte contre le Vih-sida chapeauté par l’ONU-SIDA et le PNUD, dans le cadre des projets et des politiques d’appui en faveur des objectifs de bien-être des communautés  jeunes ou de personnes vivant avec cette pandémie qui, au Gabon, a emporté bien des vies. En témoignent les statistiques publiées par des institutions sanitaires au nombre desquelles Dhs Programm  qui estime le taux de séroprévalence à 3,6% de la population.  

Egalement à son crédit, il faut ajouter sa contribution comme interprète dans de multiples campagnes médicales dans le cadre des manœuvres militaires conjointes USA/Gabon.

L’homme semble être gagné par une sorte d’addiction associative dont il a du mal à s’en défaire. Même installé en France, ses activités associatives demeurent au centre de ses occupations.

Il est membre de l’association des Gabonais de Nantes et la Loire Atlantique. Dans ce cadre, il participe activement à la vie sportive, politique, sociale et culturelle de cette association.

Diplômé d’Etat  dans la filière ‘’accompagnement éducatif et social’’, depuis 10 ans, il est employé à ‘’France Handicap’’. Il s’occupe du suivi évaluation des projets personnalisés de soins et activités en lien avec le handicap et le suivi psychologique.

C’est fort de toutes ces expériences accumulées qu’il entend mettre au service de la République, qui expliquent son engagement à cette élection. Sa colistière et lui dont les expériences respectives ont un dénominateur commun, briguent l’un des deux sièges de Député réservés  à la diaspora, et prévus par  les nouvelles dispositions de la loi fondamentale.

spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
ARTICLES CONNEXES
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img