Véritable parcours du combattant pour tout automobiliste qui s’aventure sur ce tronçon routier l’après-midi. On circule à pas de tortue et sous une chaleur suffocante pour les occupants des voitures non équipées de climatiseurs.
Les stationnements gênants aux abords du sens giratoire relié à trois voies, seraient à l’origine des bouchons. Entre particuliers, taximan et ‘’clandoman’’ qui saturent les abords et rendent difficile le trafic sur ces trois voies, s’y risquer est une épreuve d’endurance.
Les policiers affectés en ces lieux auraient pu contribuer à rendre la circulation plus fluide au niveau de ce rond point et les trois voies. Et nos ingénieurs en ponts et chaussées dans tout ça ?
N’est-t-il pas urgent de repenser un nouveau schéma directeur d’aménagement urbain sur toute cette zone, quitte à casser quelques bâtisses ?
Une solution définitive à ce qui devient un véritable casse-tête pour les usagers de la route, s’impose.
A croire que cette route est frappée par une malédiction céleste qui touche toute cette voie partant des PK jusqu’en N’toum, à une quarantaine de kilomètres de Libreville.
Sans être superstitieux, comment ne pas croire à un sort fatal sur cette route dont les travaux n’avancent pas. Plus de 12 ans déjà que l’ouvrage à du mal à être livré malgré les fonds engloutis. Mais quel est le facteur bloquant ?
« Lorsque le chantier avait été lancé, les différents adjudicataires avaient-ils oui ou non procédé aux offrandes destinées aux esprits qui sommeillent dans les différentes rivières qui serpentent le long de ce tronçon routier ? », s’interrogeait un usager.
Le long de cette route jusqu’à Kougouleu, apprend-t-on, était peuplé de villages équipés de temples où l’on pratiquait un rite initiatique, le bwiti syncrétique dont les crimes et autres actes de cannibalisation étaient récurrents.
Des humains auraient été sacrifiés puis cannibalisés à des fins rituelles.
« Ce qui, explique un traditionnaliste, aurait engendré des égrégores par un phénomène rémanent ; c’est ce qui explique le nombre d’accidents mortels sur cette voie et que la route se dégrade rapidement et n’avance pas ».
Que l’on soit rationnel ou non, comment ne pas croire au paranormal au regard du taux d’accidents mortels enregistrés sur ce tronçon routier !
Certes, on peut accuser l’ivresse au volant et les excès de vitesse, mais de nombreux chauffeurs disent avoir vécu des phénomènes insolites sur cette voie, notamment la nuit. Ce qui accrédite la thèse d’une route hantée par les esprits des morts.
Gustave Irapula
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