dimanche, octobre 19, 2025
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l’ANBG : de la délinquance en col blanc au banditisme en bande organisée

Entre banditisme en bande organisée et incompétence professionnelle, l’Agence en charge des bourses au Gabon et à l’étranger doit choisir l’un de ces deux couloirs dignes de milieux de la pègre, afin que l’on soit définitivement situé sur cette entité qui évolue en eau trouble et dont les pratiques agacent plus d’un usager.

Cette institution, maintes fois pointée du doigt par la presse et les usagers, notamment parents d’étudiants et étudiants du fait de ses errements managériaux, reste zen.

Car elle en chie que les étudiants gabonais à l’étranger crèvent la dalle ou se font expulser des logements ou des écoles faute de payement à échéance des frais de scolarité.
Le cas le plus pathétique et des plus révoltants qui devrait interpeler plus d’un, est celui des étudiants gabonais au Maroc. Notamment ceux inscrits à la Rabat Business School/RBS de l’université Internationale de Rabat qui, aux dernières nouvelles, sont menacés d’expulsion ce week-end du fait du non payement des frais de scolarité de 2024 et 2025.

Certes, l’université accorde une bourse de logement pour les étudiants boursiers de l’Etat Gabonais. Donc, pas de loyer mensuel à payer. Cela est compensé par une somme forfaitaire versée à l’établissement par l’étudiant en chaque début de cycle qui sert de caution. Un forfait auquel il faut ajouter le payement des ‘’espaces communs’’ et les charges mensuelles. Le tout conditionné par le payement de frais de scolarité et de réinscription.

« Si on a encore accès aux résidences, c’est juste parce qu’ils se montrent quelque peu indulgents à notre égard », confie, dépité, un étudiant.

Aujourd’hui les étudiants qui sont à l’étranger sont pour la plupart des jeunes ayant à peine dépassé l’âge de l’adolescence. Ils ont quinze, voire seize ans, au trop dix-huit ans ou dix-neuf ans, sinon vingt ans.

Imagine-t-on la situation de ces bambins à l’étranger, loin de leurs familles et, qui se retrouvent dans d’extrêmes conditions de détresse, donc sans repères auxquels s’accrocher pour une bouée de survie ? Est-ce qu’on est sérieux ?

Les autorités gabonaises doivent faire pression sur l’ANBG, car ce sont des jeunes étudiants gabonais qui sont en détresse maximale; ils lancent un SOS en leur direction.
Les dirigeants doivent prendre des mesures d’urgence qui s’imposent face à l’incompétence dont cette institution fait preuve.

Cette entité semble suivre le même sillon sinueux que celui tracé autrefois par son ancêtre, l’Agence gabonaise des bourses et stages qui monnayait ses prestations au plus offrants, si elles n’étaient pas simplement accordées aux parents amis et connaissances.
Sommes-nous bien entrés de pleins pieds dans l’ère de la 5ème République ? On en doute, car les forces d’inertie et les réfractaires au changement semblent toujours être à la manœuvre…

Il est grand temps de nettoyer les écuries d’Augias. Les têtes doivent tomber et, au plus vite avant que tout n’aille en vrille !!!!

Laure-Patricia Manevy

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