dimanche, octobre 19, 2025
spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
AccueilPolitiqueÉlections 2025/ Saturation d'affiches et stratégie de proximité à Lambaréné

Élections 2025/ Saturation d’affiches et stratégie de proximité à Lambaréné

Au fil des jours précédents le double scrutin législatif et local du 27 septembre, une question taraude les esprits sur la rive droite de l’Ogooué à Lambaréné : quand un homme politique fait campagne sans saturation d’affiches, n’est-il plus un homme politique ?

Il apparaît clairement, dans la capitale provinciale du Moyen-Ogooué, qu’on s’attache encore au fétichisme d’affiches de grandes dimensions avec dissémination excessive, pour prétendre remporter la timbale, dans quelques jours. Au point d’inonder les coins et recoins ainsi que la route nationale qui serpente la ville du Grand Blanc, de panneaux gigantesques.

Les gourous de la communication ont-ils conseillé qu’il fallait saturer l’espace public pour impacter les électeurs? Comment ont-ils ainsi réussi à marabouter leurs clients en faisant croire que l’occupation de la quasi-totalité des emplacements dépendait de leur existence en politique.

Sorcellerie politique aidant, ils ont occupé espaces dédiés à la propagande. Sans foi ni loi. Sans réactions des autorités locales. Sans régulation en cette période sensible.

On se serait bien passé de ce genre de chicane à même de fausser la compétition politique, d’attenter à la liberté d’expression et de tenter la mise hors-jeu de redoutables adversaires.

La science politique en matière d’affichage avant et pendant les joutes électorales nous enseigne :  »Les affiches apportent la visibilité physique et permettent d’atteindre un large public ». In fine, il s’agit de » rester dans l’esprit des électeurs longtemps après leur exposition » devant les messages.

Si tant est que les affiches jouent un rôle important, d’autres méthodes sont utilisées pour marquer la présence d’un candidat.

Au-delà des contenus audiovisuels et numériques qui offrent des avantages indéniables en termes de pénétration, la bonne vieille recette du terrain garde toute son importance et son efficacité.

On salue, ici, les forces vives dans les marchés et chantiers ; là-bas, on pratique l’écoute active des personnes du 3e âge pendant les causeries ; sur les hauteurs qui surplombent des quartiers, on va au contact par le porte-à-porte ; en contrebas, on sillonne les zones défavorisées pour soulager des concitoyens…

Des échanges directs qui rappellent que  »c’est le terrain qui guide la manœuvre »

APPROCHE DIFFÉRENTE

Une proximité réelle que Paul-Marie Gondjout (PMG), prétendant à la députation, maintient, faisant fi des tensions et autres conflits autour des emplacements d’affiches dans la cité.

Chevillé au corps, PGM soutient :  »Notre force, ce n’est pas la taille des PANNEAUX, mais la proximité avec chaque foyer du 1ᵉʳ arrondissement ».

Une posture empreinte d’humilité, qui, de toute évidence, n’est pas clivante. Son propos fait mouche au-delà de son propre camp, l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB).

Le grand meeting de lancement, ce vendredi 19 septembre (14 h)au quartier Adouma (1er arrondissement) de la campagne de l’UDB, sera le véritable baromètre de la mobilisation, la confiance et la détermination à porter l’ensemble des candidats présentés aux législatives/ locales vers la victoire  » cash », sans nécessairement avoir recours à la boulimie d’affiches. Histoire de démontrer que ces  »choses-là » grandeur nature et partout ne font pas tout.

En somme, Paul-Marie Gondjout choisit une approche différente: l’élection sans affichage excessif.

Il considère que la modestie reste un moyen d’accéder au succès, dans moins d’une dizaine de jours.

Lambaréné ne semble pas un cas isolé. Le phénomène décrié interpelle le régulateur de la campagne médiatique, afin de veiller à l’égalité d’accès aux espaces publics aussi bien dans les normes que les formes légalement définies.

spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
ARTICLES CONNEXES
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
- Advertisment -spot_imgspot_imgspot_imgspot_img