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19 décembre 2024

Le maquis intellectuel de Timothée Mémey      

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 Robert Bourgi : un escroc professionnel

Maître Robert Bourgi, qui se prend pour monsieur propre, passe pour le justicier africain en France pour avoir été né au Sénégal.

Il a fait ses confessions  notamment sur les  chaînes françaises  RFI et France 24  autour des financements occultes ayant alimenté des candidats français à la présidentielle. Tous les Présidents de la droite gaulliste voire du Centre selon maître Bourgi, étaient mouillés jusqu’aux os. De Valéry Giscard  D’Estaing, Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy.

L’épisode Mouammar Kadhafi qui a été assassiné par les forces occidentales sous les ordres de Paris, pour avoir violé  l’omerta, la loi du silence, n’est qu’un détail à côté des flux financiers siphonnés pour alimenter allègrement la Françafrique.  Tout comme les mallettes de billets offertes à Sarkozy pour sa campagne électorale par l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo qui, dans sa naïveté maladive, en piochant dans les caisses du contribuable ivoirien pour servir le maître Blanc, avait cru bien faire. Cette crédulité fut fatale pour sa carrière, il l’apprit à ses dépens et c’était sans compter avec la roublardise, le cynisme et l’immoralité  de celui qu’il avait pris pour un saint-homme, lequel précipita sa chute. 

Les pays africains, sous leur captivité, étaient leurs gisements financiers intarissables, de vrais prédateurs qui ont contribué à faire des Africains, la masse prolétaire tout en plombant les chances de l’Afrique francophone de sortir du sous-développement.

Ce que Maître Bourgi a oublié de dire lors de son passage sur les  médias français, c’est que des chefs d’Etats français n’étaient pas les seuls à prendre des ballots  d’argent, des ministres français prenaient part aussi au banquet financier, notamment à l’hôtel Le Crillon, où ils se bousculaient au hall de ce complexe pour rencontrer Albert Bernard Bongo connu pour ses largesses présidentialistes. Pierre Péan en dresse d’ailleurs, dans son ouvrage ‘’La République des mallettes’’, un large éventail de ces modes opératoires de corruption au sommet de l’Etat français.

Robert Bourgi, ce salopard qui empochait chaque année 600 000 000 de FCFA payés par Alain Bernard Bongo, pour, dit-il, un travail de consulting, est en fait un escroc de haut vol.

Un maillon important de la chaîne mafieuse. Pour tout le mal fait à l’Afrique et dont il a été complice, il doit être présenté devant des juridictions internationales pour génocide intellectuel en Afrique, où des africains, aujourd’hui analphabètes pour la majorité, parce que n’ayant pas été scolarisés faute de structures d’accueil, l’argent étant détourné au bénéfice du colon Blanc, qui aujourd’hui a le culot de nous donner des leçons de moralité. Pour ce préjudice, la France doit également en payer le prix, en plus de nous payer ce que Maître Jean-Martin Mbemba appelait ‘’l‘autre dette’’ ou ‘’la dette oubliée’’, celle du commerce triangulaire ayant permis à l’occident, dont la France, de se développer.

On se met désormais à l’évidence : nos chefs d’Etats n’étaient alors que de parfaits guignols caporalisés, des compradors, imposés là pour servir les intérêts du maître blanc.

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