Les cascadeurs du lycée technique
de Libreville sont de retour
On croyait le phénomène des cascades sur les bus éradiqué à jamais. Voilà qu’il reprend du poil de la bête. N’est-il pas temps que le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) remette, comme par le passé, des brigades anti-cascades ? Ou bien attend-t-il qu’un drame surgisse pour nous pondre gaillardement le prochain communiqué N° 000000000000…, et venir après parader autour des dépouilles des disparus pour des hommages posthumes?
Le sifflet a repris du service
Malgré les mesures fermes égrenées dans l’un des communiqués du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), visant à lutter contre l’arnaque endémique opérée par les forces de l’ordre, le sifflet a repris de plus belle ses droits. Cela se passe sous le nez et la barbe du CTRI. Les nouvelles recrues, du haut de leur stature d’agents des forces publiques, et de leurs uniformes flambant neufs qu’ils arborent fièrement au quotidien, rivalisent de talents avec leurs prédécesseurs en matière d’arraisonnage des usagers de la route. Ils ne s’encombrent même plus de vous demander, ainsi qu’ils le disent dans leur jargon, ‘’les pièces afférentes à la circulation du véhicule’’, sans doute, une perte de temps, il vous suffit simplement de glisser 1000 FCFA qui font office de laissez-passer. Ces putschistes étoilés sont venus restaurer, dit-on, les institutions ; quelles institutions ? Franchement, des gens comme ça !!!
Un numéro vert au CHU de Libreville
Le Centre hospitalier universitaire de Libreville(CHUL) dispose désormais d’un numéro vert. Il vous suffira d’appeler aux 011484802/06008049 pour dénoncer d’éventuels écarts de conduite du corps médical qui, souvent, transforme les patients en une sorte d’exutoire de ses soucis existentiels. A cela s’ajoute le vol de médicaments des patients. Un phénomène observé surtout au service de gynécologie et en chirurgie, deux services où des cas de vol de médicaments sont souvent signalés par des patients. Cela, sous l’indifférence totale des autorités sanitaires qui se fichent éperdument ! On espère seulement que ce numéro vert sera disponible 24heures sur 24.
Conflit homme faune
Le prix du manioc a grimpé. Il passe de 200 à 250, voire 300FCFA. Pour expliquer cette soudaine inflation qui touche ce féculent très apprécié des consommateurs gabonais, les commerçants évoquent la pénurie des feuilles d’emballage. Les fournisseurs de ce conditionnement rustique qui, du fait de cette pénurie, ont à leur tour gonflé les prix, ont peur désormais de se rendre en forêt où l’on trouve ces produits non ligneux. Car les éléphants qui les chargent à la moindre occasion, deviennent une sérieuse menace à prendre très au sérieux. Surtout que des cas d’attaques d’éléphants assortis de morts d’hommes sont légion. Ce que le très étoilé Brice Clotaire Oligui Nguema et sa bande de putschistes doivent ajouter à leur feuille de route, c’est le dressage des pachydermes qui se trompent de cibles. Oligui et ses hommes doivent gentiment expliquer aux éléphants qui confondent leurs ennemis, que leurs cibles à abattre par une mort violente comme ils savent si bien le faire, devraient être les exploitants forestiers qui, au nom d’un ultra-libéralisme sauvage, détruisent leur habitat. Et non ces pôvres villageois qui font dans la débrouille pour nourrir leurs familles.
Paul Biya n’est pas mort, je jure,
trois doigts au ciel!
Contrairement à ce qui a circulé sur les réseaux sociaux, sans doute l’œuvre d’esprits maléfiques sortis droit de l’enfer, Paul Biya, le dictateur-durable camerounais, n’est pas mort. Bien au contraire, il pète la forme. Selon le cabinet civil de la présidence de la République camerounaise qui a apporté ce démenti. Nous avons gobé cette fake-news et avons même écrit la nécro du citoyen Biya. N’eut été ce démenti et le recoupage fait par nos correspondants du Cameroun, nous l’aurions publiée. Nous avons donc décidé de ranger prudemment cette nécro au frigo pour la publier le moment venu.
Paul Biya n’est pas mort, je jure, trois doigts au ciel !