L’église du réveil du carrefour Janneau championne d’inepties!
Au carrefour baptisé par les riverain ‘’Janneau’’, en mémoire d’un habitant du coin aujourd’hui disparu et qui passait la plus part de sont temps en ces lieux, situés à une centaine de mètres des feux tricolores du PK8, avant ‘’les deux écoles’’, sur la bretelle menant à Awedjé dans le troisième arrondissement de Libreville, les riverains ont droit à des shows chaque dimanche.
Sur la colline qui surplombe ce carrefour, trois pasteurs donnent des prêches d’une rare stupidité. Pour saisir la vacuité de ce qu’ils débitent devant trois fidèles que compte cette église, nous vous proposons quelques morceaux choisis : « les sorciers du carrefour Janneau doivent tomber dans le feu de Jésus, le feu, le feu ; le feu… ; les femmes qui portent les pantalons, les boucles d’oreilles et se font tatouer, frottent les fonds de teint, sont des prostituées, il leur faut une délivrance par le sang de Jésus… » A croire qu’on est face à des intégristes Afghans, voire les fondamentalistes iraniens dans leurs œuvres de restauration de l’ordre primitif d’une barbarie certaine.
Les trois pasteurs, ces salopards dans leur dessein, sans doute de convertir les indécis en masse, ont carrément, armés de sonos de longue portée qui arrosent à un rayon de plus de cent mètres, installé de géantes enceintes acoustiques dont la nuisance sonore dépasse le tolérable. Les riverains, depuis leurs domiciles, subissent les prêches de ces illuminés-prophétiques qu’il faut rapidement mettre hors d’état de nuire.
La guerre des gangs a fait rage au PK8
Il y a près d’une semaine dans ce quartier chaud de la périphérie de Libreville, deux gangs rivaux se sont affrontés. L’un qui écume la banlieue de Bambouchine, armé d’armes blanches, a organisé une descente punitive chez son rival du PK8. Les membres du gang de bambouchine ont mis à sac l’abri de fortune où crèche la mère d’un des membres du gang du PK8. Emportant bouteille de gaz butane, réchaud et matelas, saccageant au passage lit et autre sommier sans oublier d’emporter dans la foulé, cartable de fournitures scolaires et uniforme d’une de ses filles de 12. Raison de cette descente musclée, une sordide affaire d’une dette due et dont personne ne maîtrise les dessous ni les montants. C’était sans compter avec la riposte du gang du PK8 qui a organisé une contre-offensive également à l’arme blanche à Bambouchine. Si nombreux sont en cavale, d’autres ont pu être mis hors d’état de nuire par les éléments de la police judiciaire. Pour l’heure, on ne déplore aucune perte en vies humaines. On a tout de même frôlé l’irréparable.
‘’Le chauffeur du taxi Gab+ accidenté n’avait pas de permis de conduire’’
Nous apprennent les confrères du site d’informations Gabonreview. Comment alors, par quelle Maggie a-t-il été sélectionné, puis recruté au point de se voir affecter un véhicule ? Sans doute que le quidam a bénéficié d’un passe-droit qui lui a permis de déjouer les filtres de sélection. Le parent qui a rendu possible ce tour de Maggie, ne s’est-il pas douté, qu’avec de telles façons de faire héritées d’un passé récent, il exposait la vie des clients et des usagers de la route ?
Comme quoi, les pratiques déplorées sous l’ère des Bongo, ont la vie dure du fait de quelques nostalgiques inconscients qui se montrent réfractaires à tout changement. Et c’est bien dommage !
De nombreux ménages gabonais, pieds dans l’eau.
La pluie diluvienne qui s’est abattue aujourd’hui des heures durant, a plongé de nombreux ménages dans la désolation. Des inondations sont signalées ça et là dans le grand Libreville la capitale et ses banlieues. Et ce désastre n’est qu’un avertissement météo, puisque les lendemains pourront être pires du fait du dérèglement climatique qui pourra déjouer toutes les prévisions météorologiques.
C’est pourtant l’occasion pour les autorités de sensibiliser les habitants qui ont investi, dans un désordre parfait, des zones à risque, afin qu’elles quittent ces lieux à risque, des lieux exposés aux glissements de terrains. Où en est-t-on avec les bassins versants et les zones de relogement des Gabonais potentiellement en situation de vulnérabilité ?