Incendies criminels à Okondja et à Ndéndé : les enquêtes piétinent.
Les auteurs des incendies criminels ayant décimé les résidences privées de Jean Pierre Lemboumba Lepandou à Okondja( Haut-Ogooué) et de Patrichi Tanasa à Ndéndé (Ngounié), sont toujours en liberté. On ignore tout des auteurs de ces actes ignobles. Où sont-ils, sont-ils toujours de ce monde ou non? L’on s’interroge !
Les enquêtes sont à quel niveau, pourquoi piétinent-elles ?
De grosses légumes seraient-elles des éléments de blocage pour que les enquêtes ne suivent pas leur cours normale ? Et que dit le Comité de transition pour la restauration des institutions(CTRI), celui-là même qui a promis, juré de restaurer la dignité des Gabonais et un Etat de Droit ?
Le CTRI : PDG bis ?
La campagne pour le oui ou pour le non lors du referendum constitutionnel du samedi 16 novembre, nous rappelle étrangement les virées électorales sous l’ère du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Du bétail électoral, on en a vu en nombre considérable devant les agences des transports prendre le chemin de l’intérieur du pays pour aller voter. Un vote qui semble avoir déjà été formaté en faveur du oui. On a comme l’impression que tout a été calqué sur le modèle PDG. A croire que le CTRI a repris à son compte toutes les pratiques pédégistes. Les cheptels votant, comme du temps du PDG, ont été gratifiés d’une somme d’argent ainsi que ceux ayant pris part aux meetings organisés à l’occasion.
Le CTRI a dégagé, à en croire le leader du Parti social-démocrate (PSD) Pierre Claver Manganga Moussavou, une enveloppe de 27 milliards de FCFA de budget pour cette campagne inutile sachant bien que la cause est entendue. Tout cet argent pour la propagande du oui ou du non au référendum constitutionnel nous semble assez exagéré lorsqu’on sait que le Pays a d’autres priorités vitales plus urgentes, genre trouver de l’emploi aux jeunes diplômés qui attendent depuis des années, pour d’autres, depuis des mois, sans suite. Des entreprises parapubliques qui accusent plusieurs mois d’arriérés des salaires…27 milliards, un vrai gâchis !
Des momies politiques appellent à voter pour le oui
‘’Ce projet de constitution est une révolution démocratique’’, déclare gaillardement Jean François Ntoutoume Emane, Président du Rassemblement des patriotes républicains (RPR). En quoi ce projet qui tend à transformer le Président de la République en un véritable monarque absolu, est-il une révolution démocratique ? Selon lui, ‘’il est nécessaire que le oui passe pour ne pas voir se prolonger la transition. Et les bailleurs de fonds ne sont pas toujours généreux avec les pouvoirs de transition, devant un tel projet, nous devons faire preuve de ce qu’on appelle la pensée critique qu’il faut différencier de l’esprit critique qui, elle nous amène à s’opposer à tout, sans examen. Juste pour dire non.’’
Une gifle magistrale donnée à l’intelligence des partisans du non qui, lorsqu’on analyse ses propos, n’ont pas analysé le projet, et se sont juste contenté d’écouter leur esprit critique sans mettre en œuvre la pensée critique.
‘’Ce vote est une responsabilité citoyenne, un pas vers un Gabon plus ouvert en adéquation avec les valeurs de progrès que nous portons’’. Çà c’est une autre ineptie sortie de la bouche de Jean Eyeghe Ndong à son QG politique sis à Kembo. L’on est en droit de se demander si ce monsieur à vraiment compulsé de fond en comble le projet de constitution soumis à référendum ce samedi. Ou s’est-il contenté de nous débiter les éléments de langage puisés chez ses égéries.
On comprend aisément le problème de ces deux reliques politiques. Ces deux individus doivent sans doute caresser le doux rêve de revenir aux affaires. D’où leur campagne en faveur du oui. Et s’ils avaient été ‘’ nuitamment approchés’’, qui sait ? Les pratiques pédégistes d’antan, ont été réactualisées par le CTRI !
Il se passe un bordel à la Solde
Le payement des rappels se fait à géométrie variable. Il est vrai que cela se fait par vague comme annoncé, mais nombreux profitent de leurs connaissances à la solde pour voir leur dossiers placer au rang des priorités. Vous n’avez personne à la solde, vous allez souffrir d’attendre. C’est ça le Gabon à l’ère du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) qui semble nous recycler les vieux schémas de l’ère des Bongo-PDG.