L’homme s’est trompé de métier. Au lieu de faire dans la politique sous les tropiques, il aurait dû évoluer dans le sport, genre la boxe, catégorie poids lourd ou dans le catch dans l’écurie WWF, voire dans la lutte sénégalaise. Fort de ses 120 kilos de viande humaine, avec ses mandibules qui ne sont pas loin de ressembler à celles d’un saurien, sont autant d’atouts physiques pour se recycler dans ces différentes disciplines. Il est peut-être temps pour lui de changer de métier. Il n’est pas trop tard.
Personnage effronté, fort en gueule, très imbu de sa personne, et conscient de son importance, on se demande bien comment Albertine Malandou son épouse, fait pour subir un tel individu, et comment les Massango de Minomgo, ses beaux-frères, arrivent à s’accommoder des frasques de ce personnage sans le recadrer promptement afin qu’il rentre définitivement dans ses petits souliers ?
Pour des divergences politiques en faveur du ‘’oui’’ ou du ‘’non’’ au vote référendaire du 16 novembre dernier, son épouse ayant choisi le camp du oui, l’homme est sorti de sa réserve. Allant jusqu’à proférer des menaces funestes à son épouse qui a saisi la justice pour cette flambée de préméditations.
Pierre Claver Maganga Moussavou est dit-on le Président-fondateur du Parti social-démocrate (PSD). Un parti confidentiel qui compte à peine trois pelés trois tondus, essentiellement les membres de sa fratrie.
Est-il réellement démocrate comme l’indiquent PSD, les acronymes de son parti? L’on peut s’interroger à en juger par sa volonté de phagocyter les choix politiques de son épouse, et ses plaintes contre des journalistes pour de simples papiers de presse qui osent le critiquer.
Le type, d’une impopularité exemplaire, est une fabrication d’Albert Bernard Bongo, alors dictateur durable du Gabon qui en avait fait son directeur de cabinet adjoint avant de le catapulter Ministre dont on ne sait plus quoi. Son fils présomptif Alain Bernard Bongo à son tour, en fait un Vice-Président, en fait, un factotum comme aimait à le dire le leader de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), Pierre Mamboundou. Il est finalement viré comme un malpropre, chose qu’il n’a jamais digérée.
L’homme, du haut de son doctorat, se gargarise d’être passé par le FMI. Mais, ce qu’il oublie de dire aux membres de son fan-club, c’est qu’il était un cadre de seconde zone.
On comprend finalement pourquoi le regretté Saulnerond Mapangou, haut dignitaire de la province de la Ngounié, au sud du Gabon, en avait fait sa bête noire !