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Libreville
17 avril 2025

UAS : il se passent des choses !

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L’université africaine des sciences (UAS) située à Acaë dans la commune d’Owendo, au sud de Libreville, impose des méthodes qui ont tout d’une inquisition.

Ces façons de faire imposées par le big boss, un certain sujet tunisien qui affiche un air de mépris que cache mal sa sympathie sournoise, plongent les étudiants dans une situation incommodante.

Chez cet homme à la silhouette frêle, pour ne pas accéder à lui plaider une cause, il a érigé autour de son bureau une forteresse incarnée par sa secrétaire comptable qui veille au grain. Accéder à lui relève d’un exploit.

A UAS, les décisions ne sont pas flexibles. Pas la moindre concession. La secrétaire applique à la lettre ses diktats. Seul compte son magot qui doit alimenter son compte bancaire. Le reste, il n’a cure. Il est des étudiants qui ont été privés d’accès aux cours faute d’avoir épongé l’ardoise.

Trois années de licence coûte aux étudiants 4 500 000 FCFA hormis les frais d’inscription qui s’élèvent à 600 000 FCFA. Deux années de master 1 &2 coûtent 3 800 000 y compris les frais d’inscription.

Des étudiants en instance de soutenance ne peuvent soutenir sans payer la totalité des frais d’écolage. Le plus ahurissant, c’est ceux qui sont même en cinquième année qui n’ont pas accès à leurs résultats. Ils ne savent pas s’ils ont oui ou non validé les modules. Et donc, ne peuvent soutenir leurs mémoires de fin de cycle.

Pas besoin de sortir de Harvard pour comprendre que Mohamed, en bon magrébin affairiste, se soucier du confort moral, psychologique et pédagogique des étudiants exposés aux frustrations et au stress, n’est pas sa tasse de thé. L’homme en chie !

Dans certaines écoles supérieures, ceux qui n’ont pas soldé leurs frais d’écolage, soutiennent quand même. Mais la remise de leurs diplômes sera conditionnée par l’apurement total des redevances.

Pourquoi UAS ne pratiquerait pas une telle politique sociale, histoire de donner un coup de main aux parents qui remuent terre et ciel pour payer les études de leurs enfants ?

Il est vrai que l’homme, qui fait face à des charges patronales, a été désabusé par certains parents d’étudiants.

Nombreux sont les parents, de mauvaise foi, qui prennent des engagements auprès de cette école mais qui ne les tiennent pas. UAS dispose de nombreux chèques en bois qui, si elle portait l’affaire devant les tribunaux, conduirait ces indélicats en prison.

Mais, de là à pénaliser tous les étudiants par des mesures d’une excessive sévérité du fait de la malhonnêteté de certains, est loin d’être juste !
Monsieur Mohamed doit y remédier, c’est l‘avenir des apprenants qui est en jeu !

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