La peine de mort doit être réactivée. Cela est un impératif. Le Comité de transition pour la restauration des institutions(CTRI) doit s’y atteler. L’escalade de la violence au Gabon devient une préoccupation majeure des Gabonais exposés à l’insécurité grandissante qui est une menace pour notre confort social et moral.
La question est au centre des conversations des comptoirs. Le grand banditisme hante notre quotidien. Tuerie par-là, braquage et viol par-ci, tel est le menu a nous offert au quotidien.
Les Gabonais se sentent en insécurité maximale ayant dépassé le seuil de tolérance. La violence explose partout. Les villes du Gabon n’ont jamais connu une telle vague d’insécurité d’une ampleur aussi troublante.
Le pays, à l’allure où vont les choses, risque de ressembler à Haïti où les gangs imposent la loi de la rue, voire la République démocratique du Congo (RDC) où le phénomène des Kulunas bat son plein.
Doit-on s’en accommoder ? N’est-il pas temps que les pouvoirs publics prennent des mesures urgentes qui s’imposent?
Pourquoi ne pas ramener la Sécurité mobile qui faisait un travail remarquable de salubrité publique dans les années 90 ? Le grand banditisme, durant ces années, avait totalement disparu.
Les droits de l’Homme dont parlent certaines ONG pour s’opposer et discréditer la peine de mort. De quels droits de l’Homme va-t-on parler lorsque des vies sont arrachées par des individus sans foi ni loi ? Au-delà de tout angélisme, redescendons sur terre pour voir la vérité en face. Quittons la bulle de nos émotions.
Il faut rétablir la peine de mort.
Faut-il rétablir la peine de mort au Gabon?
