Il y a dix ans, précisément le 07 janvier 2015, le siège du journal satirique français Charlie Hebdo, situé à l’époque rue Nicolas Appert à Paris, était la cible d’un attentat terroriste d’une extrême violence perpétré par les frères Kouachi. Deux abrutis psychopathes qui, pour expliquer les raisons de leurs crimes, disaient bêtement avoir vengé le prophète Mahomet.
Le carnage s’était soldé par une douzaine de morts. Parmi lesquels Cabu, Charb et Wolinsky avec qui j’ai échangé et posé avant le drame. Leur humour caustique et noir nous manquera à jamais. Tout comme celui de Cavanna et Georget Bernier très connu sous le pseudonyme de professeur Choron, les membres fondateurs, sans oublie Roland Topor, dont les romans et les caricatures hallucinants, ont bercé la jeunesse progressiste des années 60-70.
Ces illuminés sociopathes croyaient, par cet acte lâche perpétré au nom du Jihad, convertir le monde à l’ordre islamique. Mais ce que ces deux brutes imbéciles ignoraient, c’est qu’on n’enferme pas la pensée, ni la liberté d’expression encore moins un esprit libre dans une sorte de forteresse dogmatique.
Le combat contre l’obscurantisme doctrinal, va se poursuivre même sans Charlie Hebdo.
Rien n’y arrêtera. On doit s’attendre au Jihad islamique contre le Jihad de la libre pensée.
Mais pourquoi ces combattants du jihad, au lieu de s’emmerder à côtoyer les mécréants du monde civilisé, ne vont pas s’établir carrément dans les califats islamiques afin de savourer dignement les délices de leur séjour sur terre avant leur translation vers le ciel où 7 vierges les attendent impatiemment?
Charlie Hebdo : 10 ans après
