Des pompes funèbres au CHUL
Une chambre froide de conservation de corps installée au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville(CHUL), financée par le contribuable gabonais, se retrouve, comme par extraordinaire, aux mains d’un expatrié qui se fait son beurre puisqu’il l’a transformé en pompes funèbres. Le quidam empoche 12. 000 FCFA/jour en deçà du prix pratiqué par les structures privées, nous apprend le quotidien pro-gouvernemental L’Union dans son récent billet Makaya. L’homme, selon le journal, ne disposerait d’aucune autorisation de la part du Ministère de la Santé, ni d’agrément pour exercer comme croquemorts. Pas de fausses sceptiques non plus pour l’évacuation des eaux des corps traités qui, au péril de notre santé et de notre environnement qui s’en trouvent menacés, sont déversées directement dans les caniveaux, puis relayées par les rigoles pour ensuite échouer à la mer. Comment les autorités en charge de l’hygiène publique peuvent-elles tolérer pareil désagrément ? Il faut une suite pénale à cette affaire. L’expatrié et ses complices doivent répondre de leurs actes.
Enfin, le remboursement aux épargnants de Postebank !
Dans quelques jours, aura lieu la première phase de remboursement aux épargnants de Postebank qui avait fait banqueroute. Depuis des années, les épargnants avaient perdu tout espoir de passer à la caisse. Mais voilà que le Ministre de l’Economie et des Participations Mays Mouissi a réussi l’exploit : une programmation de 30 milliards s’étalant sur trois ans dont 10 milliards seraient déjà disponibles. Récemment, le Ministre de l’Economie a instruit ses collaborateurs de mettre en place, et dans les meilleurs délais, un plan d’utilisation desdits 10 milliards de FCFA.
A quand le remboursement aux clients de la microfinance BSARL, structure montée de toute pièce par un fay-man, un certain Pasteur Mapakou actuellement en cavale ? Sa planque serait, dit-on, en France où il se la coule douce. Qu’attend Interpol pour mettre cet individu hors d’état de nuire et le rapatrier au Gabon où l’attendent de pieds fermes les clients dont il a abusé ? Au fait, la police des polices à l’internationale a-t-elle été effectivement saisie par l’antenne locale d’Interpol ?
Foberd Gabon vendait-il le poison à ses clients ?
Il a fallu que l’Agence gabonaise pour la sécurité alimentaire(AGASA) opère une inspection dans les usines de cette société, pour qu’on se rende compte que les produits Foberd Gabon n’étaient pas dans les normes sanitaires. Plusieurs de ses usines implantées à Libreville, à Port-Gentil et à Lambaréné, ont été mises sous scellées pour des mesures conservatoires. Depuis combien d’années cette structure nous a gavées de cette merde ? Même la douane n’a pu détecter ces produits infects à la consommation. C’est à croire que Foberd Gabon a dû bénéficier des passe-droits sur toute la chaîne d’importation et de distribution.
Foberd Gabon, au début, était spécialisée dans l’importation et la vente des matériaux de construction. Ce n’est que quelques années plus tard qu’elle va élargir son offre de services incluant l’agroalimentaire. Au vu du scandale qui éclabousse cette structure, on est en droit de douter de la fiabilité des matériaux proposés aux clients.