Kémi Séba : une torture pour les dictateurs durables africains
Dans la même lignée des panafricanistes du XIX et du XXème siècle que sont Edouard Wilmot, Blyden Anténor, Firmin Bénito Sylvain, W.E.B Du Bois, Joël Auguste Rogers, Marcus Garvey, Kwame Nkrumah, Georges Padmore, Barthelemy Bonganda, Jomo Kenyatta, Patrice Lumumba, Thomas Sankara, et Bob Marley…, l’essayiste et panafricaniste franco-béninois Kémi Séba, de son vrai nom, Stellio Robert Capo Chichie de l’ONG urgences panafricanistes qui fédère toute la diaspora africaine et afro descendants, poursuit l’œuvre entamée par ces précurseurs cités plus haut.
Kémi Séba devient plus qu’une torture pour de nombreux dictateurs durables qui se fossilisent dans de nombreux pays et plombent les chances de développement de l’Afrique, continent pourtant riche en ressources naturelles mais pris en captivité par la vérole occidentale.
Après ses contrariétés avec le régime cynique de Paris qui l’avait déchu de sa nationalité française, et ses emmerdes avec Abidjan où règne un comprador de la pire espèce, digne laquais de la France, c’est au tour du Congo Brazzaville où l’activiste a été brièvement interpellé puis reconduit à la frontière avec tous les membre de sa délégation, alors qu’il entendait donner une conférence de presse sur la souveraineté du FCFA, cette monnaie tropicale entièrement contrôlée par le trésor français et qui ressemble fort bien à un kleenex juste bon pour se torcher avec, puisque cette monnaie en France qui la frappe, n’a aucune valeur marchande. Un véritable paradoxe qui peut sortir un bonze de son silence méditatif!!!
Ordre a sans doute été donné par Otchombé l’ange noir, un autre larbin sous les ordres de Paris qui tient absolument à avoir la main mise sur sa chasse gardée.
Ce jeune intellectuel qui prône un panafricanisme radical et qui sort chez ces différents dictateurs durables qui infestent le continent par tous les trous, est placé dans leur ligne de mire.
L’homme qui devient le pire des cauchemars des dictateurs durables africains, est persona non grata dans de nombreux pays.
De nombreux dirigeants africains qui prennent leurs éléments de langage à Paris, précisément dans la cellule Afrique de l’Elysée, se soucient peu de l’Etat du continent massivement spolié par des barbares caucasiens qui passent pour les nouveaux seigneurs féodaux des temps modernes.
Lorsqu’au Gabon qui prépare sa présidentielle le 12 avril prochain, pas une ligne sur la question des accords léonins passés avec la France n’existe dans les différents projets de société des 8 candidats engagés dans cette course électorale, la messe est dite. C’est à croire que tous sont formatés pour servir les intérêts du maître blanc.
Les pays de l’Alliance des états du sahel (AES) qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec les délinquants français, sont sur la bonne voie. Celle de la rupture intégrale avec cette fripouille. Les autres doivent suivre la tendance qui se dessine, à moins d’être, disons-le, des factotums de ces barbares des temps modernes pour ne pas y adhérer.
Un certain Nicolas Sarkozy, alors président d’une certaine France, avait osé sortir une connerie, disons une bêtise ; pour lui, l’Afrique « n’était pas suffisamment entrée dans l’Histoire », un véritable cancre qui a oublié que ce sont les Africains qui, les premiers, ont mis les pieds sur l’Amérique sous Kanka Moussa qui avait expédié ses flottes vers ce continent avant Christophe Colombe, une imposture fabriquée de toutes pièces par les Blancs.
Pour la petite histoire, Christophe colombe, un piètre navigateur, les frères Alonzo avaient failli, lors du voyage vers l’Amérique, le jeter par déçus bords, eux qui connaissaient la route de l’Amérique.
« Le problème de l’Afrique c’est qu’elle n’est pas suffisamment entrée dans l’Histoire » ? Et l’esclave alors qui a duré quatre siècles, le plus grand génocide connu de l’humanité, où est-ce qui le met, certainement dans les fesses d’un inculte de son calibre.
Depuis l’antiquité jusqu’au moyen âge, ces gens ont falsifié l’histoire dont ils deviennent aujourd’hui les dépositaires attitrés.
L’Egypte antique a été blanchie par quelques cancres dans le genre Georg Wilhlem Friédrich Hegel qui souffraient de ce que cette grande civilisation soit la mère de l’humanité.