A croire que la route PK 12-Ntoum porte en elle une profonde malédiction que tous les Prêtres de la terre ne peuvent exorciser! Comment comprendre que pendant plus d’une décennie, ce tronçon routier, long seulement d’une quarantaine de kilomètres, peine à voir l’achèvement des travaux engagés par l’entreprise Entraco. Cette entreprise adjudicatrice à l’expertise douteuse, morte de sa belle mort, et qui a passé des années à siphonner l’argent du contribuable gabonais avec la complicité de la défunte Agence des grands travaux (AGT) qui s’est révélée n’être qu’une escroquerie en bande organisée savamment orchestrée par la galaxie d’Alain Bernard Bongo. L’ANGT, elle aussi morte de sa belle mort.
Avec l’arrivée des Indiens qui ont relancé le chantier en grandes pompes, tous les usagers pratiquant cette route, se sont dit, cette fois-ci c’est la bonne.
Comme par extraordinaire, les travaux sont à l’arrêt. Aucun engin n’est désormais visible sur le terrain. Ingénieurs et ouvriers ont eux aussi déserté les lieux sans explication aucune. Au niveau de Nkoltang, la route commence à s’affaisser. Il ne serait pas étonnant qu’elle se coupe et bloque le trafic sur cette route très sollicitée et par laquelle passent tous les produits vivriers en direction de la capitale Libreville.
L’entreprise adjudicataire aurait-elle jeté l’éponge faute de financements ? Ou applique-t-elle simplement la maxime chinoise qui enseigne que « petit argent, petits travaux » ? Le Comité de transition pour la restauration des institutions(CTRI) qui joue les costauds depuis que ses membres, sous la direction du seigneur Oligui Nguema, sont au pouvoir, serait-il si fauché ou au bord de la faillite au point d’en baver à financer ce petit tronçon routier ? Ou bien c’est la task-force qui a décelé une faille sur une facturation hasardeuse sur fond de retro commissions, et qui, finalement, aurait décidé d’arrêter les travaux, histoire de voir plus clair ? Vraiment bizarre !!! Non ?
La Nationale 1 : chantier au point mort
