Sous le regard impuissant des pouvoirs publics qui sont, à ce qu’il semble, dépassés par le cours des événements, nos jeunes se détruisent à petit feu. Si l’on n’y prend garde, ils deviendront des loques.
Dopés aux Barbituriques et aux drogues dures, ils deviennent tels des zombies sortis droit d’outre-tombe.
Ces substances de synthèse chimique qui les plongent dans un état de somnolence, ont des effets qui agressent le système nerveux central.
Les Kobolo, par exemple, ces sédatifs hypnotiques conçus pour des sujets dépressifs, entrainent chez ces jeunes une addiction à l’instar des drogues dures telles que la cocaïne, l’héroïne ou le LSD. Des substances ayant fait des ravages à travers toute la planète.
Il faut les voir déambuler dans nos rues, regard hagard, démarche robotique, corps défraichis, le profil parfait à placer en quarantaine psychiatrique et sous surveillance judiciaire.
Sous l’effet de ces substances de synthèse, mêlées au chanvre indien et aux alcools, tout un cocktail fatal, ils deviennent des sujets inconscients puisque leur faculté de discernement s’amenuise sous cet effet potentiellement létal. D’où les braquages, les crimes, les viols, les cambriolages, bref, la grande délinquance qui gangrène le pays et met à rude épreuve la capacité des forces de sécurité à juguler le fléau devenu endémique.
La vente des drogues s’est démocratisée. Les points de vente de ces substances prohibées, comme des épiceries de quartiers, sont partout à Libreville et à l’intérieur du pays. Accéder à ces drogues, est aussi simple que bonjour.
Ces drogues, c’est comme les immigrants clandestins qui entrent jour et nuit par nos frontières poreuses.
Il convient donc de redoubler de vigilance aux frontières. Renforcer les systèmes de contrôle. Pourquoi ne pas créer une brigade spécialisée dans la traque des narcotrafiquants qui viendrait en appui à l’office central de lutte anti-drogue (OCLAD) dont le travail est reconnu de tous ?
Deux filières existent dans ce qui est de l’importation des drogues dures. Le réseau libanais et nigérian sont les plus représentatifs et constituent l’épicentre de l’écoulement de la drogue au Gabon.
Il faut agir et vite avant que le Gabon ne soit atteint du syndrome des KULUNA qui gangrènent la République démocratique du Congo ou se transforme en Haïti contrôlée par des gangs lourdement armés.
La zombification d’une jeunesse ‘’kobolisée’’
