dimanche, octobre 19, 2025
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AccueilLe maquis intellectuelLe monde dit civilisé et ses paradoxes !

Le monde dit civilisé et ses paradoxes !

Dotés pourtant de toutes les facultés mentales reconnues à des êtres normalement constitués, certains individus donnent l’impression d’être des humanoïdes descendus tout droit de la planète Pluton avec pour mission de détruire la planète terre et toute vie qu’elle contient. Tels des êtres hybrides, voire des mutants dépouillés de toute humanité, certains, quitte à pactiser avec le diable, font feu de tout bois pour arriver à leurs funestes desseins.
Le cas de certains chefs d’Etats et certains décideurs politiques, pathétique, est révélateur d’une triste réalité mettant en péril le destin de l’humanité tout entière. Ravagés par une obsession dévorante d’accumulation matérielle, à croire qu’ils sont atteint du syndrome d’accumulation compulsif, ils condamnent leur peuple à la précarité la plus absolue pendant qu’ils vivent comme Crésus et amassent d’immenses fortunes comme si de l’autre côté du voile de la vie, ils emporteront toutes ces richesses honteusement accumulées pendant leur existence terrestre, dans cet horizon insondable sans retour.
Rockefeller, le milliardaire américain, a disparu de ce monde sans emporter dans ses valises funéraires une once de sa fortune. Tout comme les pharaons de l’ancienne Egypte, perlés d’or et du haut de leur parures d’orées, bien qu’enterrés avec des objets de valeur dignes de leur grandeur royale, n’ont rien emporté avec eux dans l’au-delà, même pas leur linceuls et leur momies, preuves que la vie est une énigme qui doit nous interpeler.
William Henri Gates, dit Bill Gates, le patron de Microsoft, est un autre exemple. Terrassé par un cancer, a fait une confession qui a choqué le monde entier. Malgré son immense fortune, il ne peut venir à bout de cette saloperie. S’il en venait à quitter ce monde, lors de son voyage sans retour, il n’emporterait aucun microprocesseur, fruit de son invention.
L’on comprend pourquoi le prince Siddhartha Gautama dit Bouddha ou Shakyamuni avait quitté la cour royale pour se consacrer à une vie de dévotion afin d’atteindre l’illumination divine. Jean Bédel Bokassa de Centrafrique, assis sur une mine diamantifère, du haut de sa couronne perlée de pupitres de diamants, était arrivé à la conclusion que la vie devrait avoir un sens autre que celui qu’on lui donne.
Des exemples sur ces personnages ayant connu un tournant décisif dans leurs vies, sont légion.
Il en est qui vont jusqu’à tuer leurs prochains pour des possessions bassement matérielles. Des crimes de sang au nom de leurs intérêts égoïstes sont commis devant nos regards impuissants et aux yeux et à la barbe d’un appareil judicaire et des dirigeants corrompus. Comme quoi derrière une fortune se cachent un crime ou des crimes, dit un vieux dicton.
Revisiter les classiques qui nous enseignent les principes de vie, est une bonne chose en ceci qu’ils nous aident à mieux cerner la complexité de la vie dont le sens m’échappe chaque jour un peu plus.
La vie, à ce qu’il me semble, n’est autre que ce qu’on voudrait qu’elle soit. L’existence en elle-même est donc un choix de vie. A chacun de définir sa philosophie de la vie.
La vie est une contraction d’expériences vécues au quotidien, diront certains. Mais d’autres y voient plutôt un tourbillon de vagues dans une mer en ébullition et où la vie ne tient plus que sur le fil du rasoir ; d’autres diront que c’est l’horizon qui s’éloigne au fur et à mesure qu’on s’y approche sans jamais l’atteindre.
Les Sâdhus indiens qui ont renoncé à la société pour se consacrer à l’objectif de toute vie, vivent en Hermite, car ils ont opéré un choix : le retour à l’Etat nature, loin des artifices aliénantes du monde occidental. Tout comme les peuples nomades de la Forêt encore appelés peuples autochtones ou Pygmées, qui ont renoncé à la moindre possession maladive des biens de ce monde. Considérés comme primitifs par le monde dit civilisé, ces peuples, conscients qu’ils ne font qu’un avec la nature dont ils font partie intégrante, ont su garder l’harmonie éternelle ; une sorte de continuum de vie avec la mère-nature.
La protection de l’environnement et des écosystèmes fait partie de leur culture. Il fallait qu’arrivent les barbares caucasiens pour nous imposer leur vision du monde à eux, transformer le monde en une sorte de jungle néolibérale où le plus fort dévore le plus faible ; décrétant par la même occasion le capitalisme et son pendant ultra libéral, bien que destructeurs, comme le modèle le plus abouti d’accumulation des biens.
Et avec un cynisme déconcertant, les destructeurs nous demandent de préserver nos forêts, poumon par excellence du biogaz et du C02 dont a besoin le règne animal et végétal pour sa survie.
Pourquoi ne pas alors retourner à l’Etat-nature comme ces peuples-premiers puisque nous sommes rien d’autre que des fragments de cette même nature ! Et paradoxalement ce sont ces peuples sur lesquels on pose un regard hégémonique et condescendant qui nous rappellent ces simples leçons de vie.
Le model capitaliste nous conduit droit au mur ; il a failli sur toute la ligne. Et l’intelligence artificielle, dernière invention de la société capitaliste, d’enfoncer le clou, faisant de nous des êtres robotisés.
Aujourd’hui les environnementalistes et autres écologistes, au fait de la situation catastrophique de la planète, interpellent les gouvernants, sans être écoutés, sur le péril climatique dû aux gaz à effet de serre produits par l’industrie mécanique dont on vante bêtement l’avancée technologique parce qu’elle améliore dit-on les conditions de vie de l’homme moderne ; fermant les yeux, en bons criminels, sur les conséquences dévastatrices.
La vie est menacée par ces barbares des temps modernes qui ont dans leurs mains le destin de l’humanité! « On pollue, à vous de faire le service après-vente. Gardez vos forêts intactes pour le bien de la planète et de l’humanité ». Tel est le cynisme des monstres en col blanc qui dirigent ce monde et sournoisement, prennent part aux différents sommets sur le dérèglement climatique qui fait partie des enjeux de ce siècle où la criminalité écologique est en passe de devenir la norme.
C’est l’américain Paul Twitchell qui nous donne une autre leçon de rectitude morale de vie dans ce récit fort émouvant et d’une profonde spiritualité : ‘’l’ancien maître Ek chinois, Lai Tsi, écrit l’auteur, avait contemplé pendant quinze ans dans de différentes caves et retraites situées en surplomb de la rivière jaune au nord de la Chine. Personne ne le connaissait ; personne n’avait jamais entendu parler de lui. Il était un des milliers de moines inconnus qui avaient reçu leur éducation supérieure dans l’une des grandes universités monastiques du Tibet, et quand bien même il avait acquis le titre de Geshe, c’est-à-dire Docteur en divinité, il était arrivé à la conclusion que la réalisation peut seulement être obtenue dans la tranquillité et la solitude de la nature. Il était issu d’une famille très riche, et son père avait été un médecin à la cour de l’ancien royaume. Mais ils l’avaient oublié, et il les avait oubliés, comme il avait oublié le monde. Cela ne voulait pas dire qu’il était indifférent ; il avait seulement cessé de faire une distinction entre lui-même et le monde. Au lieu de cela, il s’était oublié lui-même, l’égo qui existait parce que le monde existait’’.
C’est à croire que l’Homme moderne n’est plus rien d’autre qu’une brute imbécile qu’il convient de rééduquer… !!

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