dimanche, octobre 19, 2025
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AccueilLe maquis intellectuelOligui Nguema recadre les Etats complotistes

Oligui Nguema recadre les Etats complotistes

Face aux dérives criminelles du monde occidental et dont le vieux continent paye un lourd tribut, le chef d’Etat gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a profité de la tribune des Nations Unies à New-York pour lancer, en direction des dirigeants occidentaux, un missile rhétorique de longue portée.

Dans un discours martial, en bon soldat, l’homme n’a pas fait dans la dentelle, mais plutôt dans le vif. La situation dans les Etats de ‘’l’Alliance des Etats du Sahel’’(AES) où sévit l’ogre terroriste soutenu par les forces complotistes tapis dans l’ombre, le monde dit civilisé dont la duplicité n’est ignorée de personne, doit les soutenir dans leur lutte acharnée contre les terroristes qui écument la région. A clamé le chef d’Etat gabonais même si, dans son for intérieur, il sait que ces gens-là, dotés d’une roublardise déconcertante, ne veulent pas changer leur logiciel comportemental.

La fermeture des bases militaires françaises au Sahel et le retrait récent des pays de l’AES de la Cour Pénale Internationale(CPI), instrumentalisée par les mêmes forces complotistes, en disent long. Il était temps de sortir de cette chambre de résonance. Et les autres pays, de mon point de vue, doivent emboiter le pas et au plus vites.

La situation explosive dans l’Etat palestinien et à laquelle on assiste impuissant, comme solution de sortie de cette crise dévastatrice dans laquelle Benyamin Netanyahou et ses terroristes procèdent au grand ‘’remplacement’’, effaçant au passage toute vie palestinienne en ces lieux, au grand bonheur de ses colons déterminés à occuper tout le territoire palestinien, un génocide d’ailleurs encouragé par Washington, son allié stratégique, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est penché pour une solution pour deux Etats. N’en déplaise au milliardaire mégalo doublé d’une arrogance et d’un nombrilisme sans pareil, Donald Trump qui, dit-on, dispose d’un plan de sauvetage établi en 20 points.
N’importe quoi ! Il a fallu que le génocide atteigne son paroxysme et soulève une vague d’indignation planétaire pour qu’il nous chante les louanges d’un fameux plan B ! Du cynisme de vieux sénile. Vraiment n’importe quoi !
Un psychiatre américain, lors du premier mandat de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, n’avait-il pas déclaré dans la presse américaine à peu près ceci : « les Américains ont placé à la tête d’une psychiatrie un malade mental ». Un bref résumé de la décadence psychique chez cet individu.

La paix dans le continent africain, autre point d’ancrage du discours du Chef d’Etat gabonais.
L’Afrique croule sous le poids des conflits armés dont les instigateurs sont connus de tous.

En sous-marin, pour leurs intérêts, afin de mieux piller sans vergogne, ils financent et arment les rébellions. Des pays comme le Rwanda, l’Ouganda, ou bien les rebelles somaliens du groupe al-Shabaab liés à Al Quaïda et à Etat islamique, voire les milices soudanaises des forces de soutien rapide (FRS), où trouvent-ils les financements pour combattre les forces régulières ? A cette interrogation, sans être naïf, vous comprenez aisément…

Le cas du nord du Mali où les terroristes, soutenus par les forces françaises, tentaient une partition du pays afin de mieux piller, forçant les autorités maliennes à courber l’échine, sinon à la résilience, est un cas d’école.

Le Président gabonais n’a pas mâché ses mots qui résonnaient aux oreilles des participants à cette grand-messe onusienne telle une claque magistrale donnée aux occidentaux qui éprouvent un mal de chien à s’affranchir des méthodes criminelles de leur passé colonial et qui, en bons prédateurs à l’appétit vorace, maintiennent l’Afrique en captivité.

L’Occident peine à comprendre que l’Afrique est en pleine mutation ; finis les idéologies et les choix politiques d’importation. L’Afrique d’aujourd’hui n’est plus celle des lamentables compradores, des pantins, des larbins qui vouaient aux colons Blancs, une dévotion quasi religieuse.

L’Afrique et certains de ses dirigeants se sont décomplexés, désormais existent des avatars de précurseurs qui ont donné le ton et qui, aujourd’hui, retentit avec une tonalité brulante.

Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Jomo Kenyatta, Hamilcar Cabral, Franz Fanon, Sékou Touré, Thomas Sankara bref, des héros qui ont laissé un héritage qui, aujourd’hui, inspire la jeunesse africaine progressiste qui s’efforce de désinfecter ce continent de ses boulets, de ses miasmes cancérigènes, de ses scories imbéciles.

Seule fausse note tout de même dans le pamphlet de Brice Clotaire Oligui Nguema à la tribune des Nations-Unies.

La rupture avec l’ordre mondial actuel imposé par les charognards occidentaux et la proposition d’un nouvel ordre fondé sur le respect mutuel entre Etats souverains, auraient dû figurer également dans la trame de son discours ; y compris l’urgence d’une exigence africaine de se doter de l’arme nucléaire pour un équilibre des rapports de forces entre Etats.
Sur quoi se fonde l’arrogance excrémentielle d’une crapule telle que Benyamin Netanyahou, si ce n’est son arme nucléaire ? Kim Jong Hun de Corée du Nord l’a si bien compris. Le rapport de forces entre barbares des temps modernes se joue ainsi.

Et pourquoi n’a-t-il pas porté, lors de sa sortie devant la tribune des nations unies, le projet tué dans l’œuf par les mêmes forces complotistes, celui des Etats-Unis d’ Afrique, d’un FMI africain et d’une Banque mondiale africaine, projet cher au guide libyen Mouammar Kadhafi lâchement liquidé par Nicholas Sarkozy et ses barbouzes de l’OTAN?
Pour parodier Alain Peyrefitte, ‘’quand l’Afrique s’éveillera, le monde tremblera’’, il ne se fait aucun doute que l’on tend vers ça. Qui l’eut cru, cet écrivain français était sans doute seul à prophétiser que la Chine deviendrait une des premières puissances mondiale, alors que personne ne pariait sur ce géant d’Asie. Aujourd’hui, la réalité nous ramène à l’évidence.

L’Afrique suit un tel sillions même si les forces d’inertie sont à la manœuvre pour nous maintenir dans l’abîme du sous-développement devenu conceptuel. Un sous-développement conceptualisé par les mêmes forces complotistes.

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