Les autorités gabonaises ont pensé que le fait d’ériger des bassins versants dans des zones potentiellement sinistrées, suffirait à régler le problème des inondations qui touche Libreville et ses banlieues. La pluie diluvienne qui s’est abattue mardi dernier à Libreville et qui a causé d’importants dégâts, vient de nous prouver le contraire. Les zones pourtant équipées de ces canaux d’évacuation ont été englouties par des torrents d’eaux. Le problème est donc ailleurs.
« Les populations qui vivent à Libreville, sont d’un incivisme notoire. On jette tout dans ces bassins versants qui deviennent la décharge toute indiquée où tout échoue. Vieux congélateurs, réfrigérateurs, vieux matelas, on y jette tout ; on ne s’encombre plus d’aller vider sa poubelles dans les bacs à ordures de Clean Africa, qui, pourtant, sont là à toutes heures. Tant que les populations ne changeront pas leurs modes de vie, leurs mauvaises habitudes, nous serons toujours confrontés à ce phénomène d’inondation, c’est l’incivisme des habitants qui est le véritable problème», expliquait, sous couvert d’anonymat, un ingénieur en génie civil.
Le Comité de transition pour la restauration des institutions(CTRI) a du pain sur la planche. Car changer les mentalités longtemps enracinées chez certains individus, relève d’une gageure. A moins qu’il déploie, en bons militaires, des mesures radicales pour faire changer les mentalités de ces citoyens qui ne s’intègrent pas en milieu urbain.
Ravachol