Dirigé par le clergé catholique, le lycée Charles Lwanga à Ambame au Cameroun, est d’une tristesse absolue qui, non seulement révolte, mais remet en cause l’intégrité et la morale des gens ensoutanés qui nous prêchent chaque dimanche l’évangile de mes deux C… Envoyer son rejeton en ces lieux pour y étudier, c’est l’envoyer au purgatoire. Des gens, supposés, pourtant, être des gardiens du Temple de l’éthique, brillent par des méthodes pour le moins cavalières. Derrière leurs mines austères, se cache, en fait, le vrai visage du diable.
Juste une petite descente chez ces ‘’hommes de Dieu’’ qui se disent vertueux et comblés de bonté et de bondieuserie, pour comprendre qu’ils ne sont pas si vertueux que ça.
Un petit détour dans le rétroviseur. Nous sommes à l’an 2017. Il s’agit d’un bambin qui a vécu l’amère expérience.
Aron Pierre M, un ado dont les parents décident de l’éloigner des mauvaises fréquentations dans les quartiers difficiles de Libreville, l’inscrivent au lycée d’Ambame qui dispose d’un internat. Et le confient à l’Abbé Cyprien pour le suivi et l’encadrement. Les frais annuels d’écolage et d’internat plafonnent à près d’un million de fcfa. Les parents soldent la note. Quelques mois après que le môme a pris ses quartiers dans ce pensionnat, éclate un fait divers. Un des 16 pensionnaires gabonais, vole deux téléphones portables à la direction de l’établissement. Et le malfrat réussi à traverser la frontière afin de rallier son pays. Les petits gabonais, tous mineurs, sont soumis à une torture exemplaire, ils sont exposés nus à poils devant tous les élèves du lycée. Face à cette suprême humiliation, ils se révoltent. Non contents de ce mouvement d’humeur, les encadreurs appellent la police qui les embastille. Les parents sont saisis. Ils sont sommés de payer 300 000FCFA pour leur relaxe. Une vraie arnaque de la part des policiers du commissariat d’Ambame.
La mère d’Aron Pierre M, réveillée au milieu de la nuit par un coup de fil en provenance du Cameroun, le moral aplati, avait dû faire le voyage du Cameroun nuitamment avec tous les risques encourus. Pour obtenir la libération de son rejeton, elle avait claqué 300 000 FCFA à la police d’Ambame. Puis, elle va décider de sortir son enfant de cet internat. Mais les frais d’internat n’ont jamais été remboursés jusqu’à nos jours.
Son fils et elle, du fait du choc traumatique que cette expérience avait causé, avaient dû subir plusieurs séances thérapeutiques chez un psychologue clinicien
En fait, l’expérience fâcheuse vécue par Aron Pierre M en 2017, n’est qu’un scandale parmi temps d’autres du même tonneau. L’établissement est connu pour ce genre de pratiques orchestrées par un clergé catholique camerounais mafieux. C’est à savoir si le Vatican est au courant de telles dérives qui viennent salir l’image de cette institution ecclésiastique et surtout la mémoire de sa sainteté Charles Lwanga, canonisé par le Pape Paul VI le 18 octobre 1964 en Ouganda !!!
Ghoze Lucifera