dimanche, octobre 19, 2025
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AccueilFonctionnement de l’État        Comment occuper l’armée en temps de paix ?

        Comment occuper l’armée en temps de paix ?

Au-delà de la défense territoriale, sa principale mission, l’armée devait ajouter à cette mission régalienne, d’autres d’utilité publique afin qu’elle ne paraisse plus, aux yeux de certains Gabonais, comme un repère de citoyens jouissant d’une parfaite sinécure. On les voit déambuler à longueur de journée, arpentant les rues avec l’air de s’ennuyer,  alors qu’on aurait pu les occuper autrement, les recycler dans des opérations  urgentes  afin que l’Etat,  qui  engage d’importants budgets chaque année, 559, 7 milliards de FCFA pour la loi de finance 2024,  en tire largement profit.

Même s’il est vrai que son démembrement qui est le Génie militaire fait un travail remarquable  dans le secteur des infrastructures routières et immobilières, le gros du peloton est sous exploité.

Sous Alain Bernard Bongo, le Président déchu, Libreville et ses arrondissements alors envahis par des tonnes d’immondices puantes et dégoulinantes qui dépassaient largement les capacités de collecte et de ramassage des ordures ménagères des sociétés spécialisées dans cette tâche, l’armée avait été mise à contribution pour cette opération d’utilité publique. Mais cela, hélas, avait fait long feu.

 Vu que l’insécurité explose au Gabon où des cas d’insécurité sont enregistrés  à travers tout le pays à une vitesse effrayante; des cas de viols, assassinats, grand banditisme qui défient les compétences répressives  de nos forces de sécurité, et où les populations vivent désormais dans l’incertitude sécuritaire du lendemain,  dans le cadre d’une force additionnelle pour juguler le mal, l’armée peut être mise à contribution dans des opérations spéciales de lutte contre cette gangrène qui menace gravement notre vivre-ensemble. 

Les gangs port-gentillais qui ont semé la terreur et la panique il n y a pas si longtemps dans la capitale économique, est un signe avant-coureur qui en dit long sur leur capacité à transformer une ville en un champ de bataille, comme à Haïti où les gangs règnent en seigneurs. N’attendons pas qu’on en arrive là. Au Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) d’y réfléchir avant que tout ne bascule dans le chaos.

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