Gabon engage la deuxième phase de son Plan National d’Adaptation

Après une première étape du Plan National d’Adaptation (PNA1), considérée comme globalement positive bien qu’encore en cours, le Gabon s’apprête à lancer la seconde phase de ce dispositif destiné à renforcer la résilience du pays face aux effets du changement climatique (PNA2).

L’annonce émane du service de communication du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire du ministère de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat dans la mise en œuvre de ce processus.

Pour amorcer cette transition vers le PNA2, des campagnes de sensibilisation ont été programmées. Du 3 au 12 décembre, une mission nationale sera déployée pour examiner les impacts du changement climatique, en mettant particulièrement l’accent sur la zone côtière, considérée comme l’une des plus vulnérables et essentielles pour l’économie nationale. Cette démarche participative vise à recueillir des informations clés auprès des acteurs locaux — autorités, entreprises, société civile et populations — afin d’élaborer une feuille de route couvrant l’ensemble du territoire.

D’après le communiqué du PNUD, cette initiative permettra également de présenter les progrès réalisés dans le cadre du PNA1 et de renforcer l’implication des parties prenantes dans la suite du processus. L’objectif est de favoriser une compréhension commune des défis climatiques et de leur lien avec les impératifs du développement durable.

Les activités se dérouleront dans les capitales provinciales ainsi que dans plusieurs zones stratégiques, notamment Libreville, Lambaréné, Mouila, Tchibanga, Mayumba, Port-Gentil et Omboué. La mission s’achèvera à Cocobeach, localité particulièrement exposée à l’érosion du littoral, à la montée des eaux et aux risques associés aux grands projets en cours ou prévus.

Le PNA2 entend réduire la vulnérabilité des populations et de l’économie gabonaise face à des phénomènes climatiques tels que l’élévation du niveau de la mer, l’érosion côtière, les inondations, les vents violents et les périodes de sécheresse. Il s’agit d’un pas décisif pour aligner les priorités nationales sur les Objectifs de Développement Durable et sur les engagements internationaux du pays.

Tony