dimanche, octobre 19, 2025
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Grincement des dents à l’IGAD

L’institut gabonais d’appui au développement (IGAD) traverse une zone de turbulence qui ne rassure guère ses employés qui, à ce jour, accusent 5 mois d’arriérés des salaires.

La précarité est palpable chez les salariés de l’IGAD qui vivent d’expédients et qui, pour certains, sont menacés d’expulsion des loyers pour non-payements.

On peine à expliquer une telle situation lorsqu’on sait que cette entité bénéficie de la péréquation financière versée par l’Etat gabonais et autres appuis financiers émanant d’entités évoluant dans le secteur pétrolier telles Assala et Total.

Créée en 1992 à l’initiative de l’Etat gabonais et de la multinationale ElF, l’IGAD spécialisée dans la promotion agricole en milieux périurbains de petites et moyennes entreprises et la formation des agriculteurs dans la culture vivrière et l’agriculture maraîchère, peine à remplir ses missions de terrain.

Ses activités de terrain sont mises en veilleuses. Toutes les voitures dont disposait la structure avaient été réformées.

Alors qu’à son époque, Sébastien Koumba, alors DG de l’IGAD, s’était opposé à ce que tous les véhicules soient reformés sans une solution de rechange préalable.

Les responsables actuels en ont décidé autrement. Toutes les voitures ont finalement été réformées. L’IGAD se retrouve donc incapable de mener ses missions de terrain faute de moyens roulants.

Fait curieux : certains véhicules reformés sont réparés aux frais de l’IGAD sans que l’on saisisse le bien-fondé de cette approche qui a tout d’une pratique managériale quelque peu hasardeuse.

De nombreux employés souhaitent que soit diligenté un audit des années 2021, 2022, 2023, 2024 et 2025.

La Cour des comptes a du pain sur la planche. Assurément !

Elisia Reclus

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