Ces lieux de culte qui dérangent !
Les abords des Mosquées deviennent des lieux où se greffent outrageusement l’insalubrité et l’incivisme qui, désormais, prennent le dessus. Tous les jours ou presque, des fidèles se massent, encombrent le long de ce qui leur sert de lieux de prière pour attendre l’aumône, cela dans un désordre urbain parfait. Les rues sont saturées de fidèles qui prient à même le sol, font leurs ablutions, sans oublier ces véhicules mal garés et auxquels s’ajoutent ceux qui font la manche, y compris ces commerçants qui profitent de ces lieux pour écouler des bondieuseries. C’est le cas, par exemple, à la Mosquée Hassan II non loin de la Présidence de la République, ou celle du quartier la campagne, et celle jouxtant la Préfecture de police au centre-ville où se frayer un chemin dans ce dédale de confusions urbaines, vous soumet à un incroyable exercice gymnastique. Et si vous êtes en voiture, cela devient une véritable torture qui vous fait péter les nerfs.
Un désordre ambiant hérité sous l’ère de Bongo père qui avait fait de l’islam une religion d’Etat, voire une confrérie à la mode, et à laquelle adhéraient, sans doute par contrainte ou par carriérisme voire par opportunisme, nombreux de ses Ministres! Etre maintenu ou nommé au gouvernement, décrocher un super emploi, l’intronisation à la religion musulmane ou à la franc-maçonnerie s’imposait tel un passeport. Cette pratique semble avoir pris fin avec la déchéance des Osseni, les Accrombessi.
Comment des individus peuvent se permettre d’obstruer l’espace public sans que les autorités municipales lancent un prompt rappel à l’ordre, sinon une descente punitive !? Le clergé musulman, au nom d’une tradition prétendument sacrée, ne dit mot non plus. Il argue l’exiguïté d’espaces dans les Mosquées du fait du nombre de fidèles en constante progression.
Pour pallier le problème d’espace dans les mosquées, il aurait pu louer des entrepôts où parquer son trop plein de cargaisons de croyants.
La Côte-d’Ivoire, sous Alassane Ouattara, s’est confrontée au même phénomène de ces Mosquées devenues des repères insalubres qui écornaient l’image du centre-ville d’Abidjan. De confession musulmane pourtant, le président ivoirien, en juillet de cette année, pour des besoins d’assainissement et lutter contre ce qui est identifié en CI comme ‘’le désordre urbain’’, ne s’est pas fait prier pour faire nettoyer au karcher les abords des Mosquées du centre-ville. L’interdiction de mendier sur la voie publique, la lutte contre les fumoirs clandestins et l’utilisation des charrettes, figuraient également au menu de ces mesures salutaires.
Pourquoi ne pas suivre un tel exemple et même aller plus loin en détruisant purement et simplement certains lieux de culte qui ternissent gravement l’image de l’espace public ? Comme ça, on aurait moins de Mosquées à l’architecture façon-façon avec leurs minarets qui surplombent courageusement nos immeubles et où hurlent au quotidien des muezzins via des mégaphones à nous casser les couilles et perturbent nos sommeils.
A croire que nos autorités municipales sont maraboutés par ces illusionnistes qui disent bêtement détenir des pouvoirs divins. Quoi de plus étonnant, les Accrombessi, les Osseni Ossa et consorts, n’ont-ils pas été, pour certains imbéciles, de véritables oracles qu’ils allaient consulter au quotidien, des gourous faiseurs de rois et auxquels ils vouaient un culte?
Dans toute cette catastrophe urbaine, que pense le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) ? Sans doute le communiqué N°000000000 qui mettra un terme à ce désordre est encore en gestation dans les laboratoires des communicants du bord de mer. J’attends ce communiqué de pieds fermes !! Sinon, le CTRI, si une opération de salubrité publique n’est pas lancée, doit nous lâcher les basques avec ses mesures à l’emporte-pièce !!!
