Intérim service plus (ISP), fait dans la provoc. Cette structure qui sous-traite chez Summa construction Gabon SA, une société turque spécialisée dans le BTP, nous trimballe devant les tribunaux. D’abord devant la Haute Autorité de la Communication (HAC), puis au tribunal de première instance de Libreville. Les patrons d’ISP nous poursuivent pour diffamation, contre-vérités et atteinte à leur honorabilité.
Ndinga Jean Pierre Cédric, le manager de cette société de sous-traitance, qui demande que la vérité soit rétablie via un droit de réponse que nous n’avons jamais reçu, nie les faits rapportés dans notre précédant article intitulé : ‘’Intérim service plus (ISP), de l’esclavagisme moderne’’.
Monsieur Ndinga plaisante. Ses employés de la centrale sont payés à 120 000 FCFA, comme salaire de base en dessous du smig. Du fait de ces traitements inhumains, une vague de grévistes mécontents de ces façons de faire, avait été virée. Les pôvres travaillaient sans équipements adaptés, ils aspiraient du ciment, à la place, ISP propose des bavettes médicales pas du tout adaptées. Les combinaisons jetables, utilisables une fois par jour, les travailleurs les utilisent pendant une semaine. Les conducteurs de toupies ont subi le même sort que ceux de la centrale : ils ont simplement été virés pour cause de revendications. Précisons qu’à la centrale, du fait des produits toxiques, aucun Turque n’y travaille.
ISP fait travailler ses ouvriers même les jours fériés supposés payés en double, mais dans les bulletins des salaires, aucune trace n’apparait
Une centaine d’anciens employés abusés par cette structure sont prêts à témoigner devant les tribunaux. Cet individu ne nous dit rien quant aux mobiles ayant motivé la grogne des employés licenciés et qui a paralysé, pendant une semaine, les travaux de Summa construction Gabon SA. La société turque a enregistré des pertes financières énormes. Et quelles sont les raisons du licenciement d’une centaine de leurs employés ? Et pourquoi les Turques ont pris les choses en mains ? Pourquoi le pointage facial et digital y compris le pointage des jours et des heures sont désormais organisés par les Turques ? Et pourquoi avoir publié une note de service invitant les employés à compléter leurs dossiers avant le trente novembre, en vue de régulariser leur situation sociale(CNSS) ? A tous ces questionnements, ISP ne dit mot dans ses saisines. ISP doit simplement disparaître.
ISP fait dans le placement des employés. En fait, Summa peut s’en passer, puisque cette société anonyme dispose d’interprètes gabonais donc, elle peut directement embaucher des Gabonais sans passer par une sous-traitance qui n’a aucune expertise.
ISP, nous dit la HAC, demande une confrontation avec l’auteur de l’article. Cette sollicitation n’étant pas recevable puisque n’existant pas dans sa loi organique, nous suggérons que cette confrontation ait lieu sur un plateau de télévision, afin que nos lecteurs soient édifiés sur les magouilles d’ISP.