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Libreville
23 décembre 2024

Incivisme rampant à Libreville : le CTRI doit agir !

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Les rues de la capitale Libreville se transforment, petit à petit, en de petits ghettos urbains à l’architecture minimaliste, construits avec des matériaux de récupération.
Chaque jour se forment, aux abords des voiries urbaines, des îlots de petits box et de petites cabanes en guise de hangars équipés d’étals et de présentoirs en bois recyclé où sont vendus des produits vivriers et qui accueillent des fours traditionnels pour la braise des ‘’coupés-coupés’’, (entendez, du surgelé de bœuf cuit sur le Grill.) Le tout, dans une ambiance désolante défiant toute esthétique et toute hygiène.
C’est le cas par exemple de l’axe feux tricolores du PK8 dans le 3ème arrondissement, à quelques encablures de l’entrée du Lycée Djoué Dabany (LDD). L’entrée de l’église de l’Alliance Chrétienne, située à deux pas du LDD, est même en passe de devenir l’épicentre de ces constructions anarchiques. Certains n’hésitent pas à creuser les talus bordant ces voies publiques pour y planter ces horreurs visuelles qu’il convient de raser au plus vite avant qu’on ne soit totalement envahi par cette culture des bidonvilles venue d’ailleurs et qui tend à recoloniser les Gabonais. Ces talus argileux, régulièrement creusés, sont exposés aux éboulements et autres glissements de terrains surtout que l’on est en saison pluvieuse.
Tous les usagers qui passent par-là, font l’amer constat du désastre visuel qui y règne.
Et tout ce désordre ambiant est orchestré sous le nez et la barbe des autorités municipales, lesquelles se contentent de racketter des petits commerces de subsistance qui pullulent dans les quartiers de la capitale.
Où en-est-on, au fait, avec l’opération ‘’libérez les trottoirs’’ annoncée tambour battant par les autorités municipales ? Vu l’urgence, elle pourrait aussi s’étendre au cassage de ces bidonvilles en gestation qui enlaidissent nos rues.
Qu’attend le Comité de transition pour la restauration des instituions (CTRI) pour sévir avec fermeté afin de mettre ces gens-là aux pas ? Des individus qui transposent leurs mauvaises habitudes ramenées de chez eux et qui, à force d’installer ces ‘’mapanes’’ urbains, risque de ‘’mapaniser’’ tout le Gabon.
 Il faut des actions fortes pour que le domaine public retrouve un peu de sa superbe. Il convient donc de raser toutes ces bicoques qui ressemblent fort bien à de petits campements en pleine forêt équatoriale.
Les services d’hygiène et phytosanitaire ont leur partition à jouer. L’Agence Gabonaise pour la Sécurité Alimentaire (AGASA) en première ligne.
Les Gabonais se nourrissent de mal bouffe. Des coupés-coupés qui sont vendus par des brouettiers ambulants, tout le long de nos rues, l’hygiène reste à désirer. Et les services de veille dans la sécurité alimentaire sont inexistants sur le terrain. On comprend aisément pourquoi des cas de fièvre typhoïde et de maladies cardiovasculaires sont en nette progression ces dernières années au Gabon.

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