Organisées par le gouvernement Raymond Ndong Sima III au stade de l’amitié sino-gabonaise, dans la commune d’Akanda au nord de Libreville, les Assises nationales sur l’emploi démarrées le 11 mars s’achèvent ce vendredi 14.
La réflexion tourne autour du thème : ‘’vers des stratégies inclusives et durables pour la création d’emplois décents’’. Thématique qui a tout d’un plan savamment élaboré par des ‘’faymans’’ qui viennent vendre du vent contre des sommes faramineuses avec en toile de fond des rétro commissions. Est-ce que ce n’est pas une ‘’frappe’’ de plus visant à siphonner l’argent de l’Etat ? S’interrogent certains observateurs présents sur le site et qui doutent sérieusement de l’opportunité de tels travaux qu’ils jugent non productifs. « On sortira de là avec une série de recommandations sans plus », renchérit, pessimiste, un participant.
Le Gabon bat le record des rencontres du genre. D’autres assises prévues ce mois, qui se tiendront du 17 au 18 au Radisson Blu à Libreville, porteront sur ‘’le financement du développement post-transition’’.
La plupart des états généraux organisés jusqu’ici et censés être la solution au dysfonctionnement dans bien des secteurs d’activité, se sont révélés contre productifs. Les Etats généraux de l’Education et de la santé, pour ne citer que ces deux exemples, ont-ils produit les résultats escomptés ? On en doute.
En quoi cette réflexion du stade sino gabonais est-elle une solution pour lutter contre le chômage qui touche 35% des jeunes diplômés ?
D’aucuns estiment que cette rencontre est l’occasion de mettre les jeunes diplômés en contact avec les entreprises pour une meilleure évaluation des profils de formation.
On aurait pu donc se passer de telles rencontres dispendieuses puisque Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE) est l’outil technique servant d’interface entre chercheurs d’emplois et les entreprises opérant au Gabon. A croire que les motivations de cette grand-messe d’Angondjé sont ailleurs.
Les assises nationales sur l’emploi sont un gâchis financier de plus au moment où le pays peine à effectuer des levés de fonds pour financer des projets structurants et à lutter contre la vie chère.
