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Libreville
15 avril 2025

Meurtre du second maître Johan Bounda : les non-dits d’une tragédie !

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L’affaire du meurtre du second maître de la marine nationale Johan Bounda, qui avait trouvé la mort dans des conditions non encore élucidées, déchaîne une vive indignation des plus hautes autorités. Au nombre desquelles le Général Président Brice Clotaire Oligui Nguema qui a appelé à des poursuites judiciaires contre les auteurs d’un tel acte ignoble et lâche. Pour la mémoire du disparu, il était, il y a quatre jours, au chevet des parents de la victime sis aux deux écoles, quartier PK8, dans le troisième arrondissement.

Au vu des hématomes constatés sur le corps du disparu déposé le 20 décembre dernier à l’hôpital des instructions des armées, les tortionnaires auraient utilisé un fer à repasser. Les stigmates sont encore visibles au dos.

Dans la foulée de cette affaire, 8 militaires du B2 suspectés dans le cadre d’une enquête préliminaire menée par les agents de la DGR, sont aux arrêts.

Deux officiers généraux, Ossima Ndong qui, dit-t-on, aurait donné l’ordre aux agents de torturer la victime et Makanga Mangouga patron du B2, sont entendus à la DGR dans le cadre de cette enquête.

Le dernier cité, n’est entendu simplement parce que les faits se sont déroulés au B2 dont il est le Directeur général. 

Il ressort que c’est Ossima Ndong qui aurait donné l’ordre d’arrêter Johan Bounda qui montait la garde à sa résidence.

L’officier général qui aurait constaté la disparition d’une forte somme d’argent et des bijoux de valeur, aurait soupçonné Johan Bounda d’être le voleur. Mais le montant de la somme volée y compris la valeur des bijoux dérobés, demeurent encore un mystère.  

 Mais il se susurre que ces vols sont l’œuvre de son neveu qui, jusqu’ici, n’est toujours pas inquiété.

Si les exécutants sont aux arrêts, on espère que le commanditaire, quel que soit son rang, le sera aussi.

 Pour rappel, le B2, créé par un certain Conan sous le parti unique, d’origine française, a toujours été une machine à torture. Nombreux y ont laissé leurs vies. Sous cet ignoble personnage, le B2 était devenu un laboratoire d’expérimentation de la torture. 

Ce français a terminé sa vie en totale décrépitude. L’homme pourrissait vivant avant de rendre l’âme. C’est comme s’il était frappé par une malédiction de toutes ces personnes tombées sous sa torture.

Et si l’esprit de toutes ces victimes y compris celui de Conan hantaient les lieux ? N’y a-t-il pas lieu de délocaliser le B2?

Laure Patricia Manevy

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