Ces dernières semaines un phénomène irradie la toile. Celui des glaces vendues à nos enfants. Des vidéos circulent et montrent dans quelles conditions hygiéniques elles sont fabriquées.
Une première vidéo montre une petite unité de fabrication de fortune installée dans un réduit insalubre. Au sol, on y voit des colorants à la qualité douteuse trainant à même le sol.
Dans la deuxième vidéo, le spectacle est plus que désolant. La petite unité de fabrication est hébergée dans une chambre à coucher. Des bâches d’eaux et les produits entrant dans la confection de ces produits et autres congélateurs, partagent ce petit espace d’à peine 4 m sur trois avec matelas et WC, le tout dans une ambiance nauséeuse insoutenable.
Comment s’étonner que nos mômes chopent des bactéries entrainant des maladies diarrhéiques lorsque les produits qu’ils consomment échappent à tout contrôle phytosanitaire ?
Les glaces ne sont pas les seuls produits fabriqués dans des conditions défiant toute mesure d’hygiène. Les viennoiseries écoulées dans nos rues et aux abords des établissements scolaires ne font pas exception. Elles sont fabriquées dans les mêmes conditions. Et ce phénomène ne date pas d’aujourd’hui. Doit-on parler de laxisme de la part de nos autorités pourtant chargées de garantir notre sécurité alimentaire ?
C’est le cas de questionner sur la stratégie mis en place par les autorités pour garantir notre sécurité alimentaire.
L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) chargée de prévenir les risques sanitaires et phytosanitaire, la Direction du service d’hygiène de l’Hôtel de ville et les ONG engagées dans le travail de veille doivent pourtant veiller au grain car notre santé est plus que menacée. Seraient-elles si submergées qu’elles éprouvent du mal à éradiquer ce phénomène qui, de plus en plus, s’enracine durablement ?
Il est temps d’agir au plus vite avant qu’une épidémie de type cholera ne cause des dégâts dont l’ampleur pourrait être fatale.
Ghoze Luciféra





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