Sur la toile le Docteur Rose REBIENO fait la promotion de son produit qui, en trois jours, est censé vous guérire de douleurs atroces.
Deux témoignages viennent confirmer son efficacité dans un scénario qui pue une maladroite mise en scène. On voit deux individus se faire kidnapper par des inconnus à bord d’une fourgonnette. Une simulation cousue de fil blanc.
Pierre Claver AKENDENGUE et Frédéric GASSITA qui, respectivement, offrent un narratif pour le moins hallucinant et qui, à l’analyse, donne l’impression qu’il s’agit d’une histoire sortie droit de l’intelligence artificielle. Le film de ce supposé kidnapping ne montre pas clairement qu’il s’agit bien des deux artistes. Des présentateurs de nos chaînes publiques ont été mis à contribution pour cette opération de marketing assez boiteuse. Comme par une connivence sectaire, les trois acteurs de cette fiction sont tous issus de la communauté omiene.
Une simulation au JT montrant ce kidnapping avait tout d’une pitoyable mise en scène.
Ce que ces deux confrères n’ont pas compris c’est que associer leur image et celle des médias pour lesquels ils travaillent à ce genre de mise en scène, les décrédibilise et ruine non seulement le sérieux de leurs chaînes respectives mais également de l’institution qu’est le journal.
Passant au crible les industries pharmaceutiques et les pouvoirs publics qui, à en croire les differents témoignages des deux artistes, seraient derrière ces tentatives d’enlèvement.
Même s’il est vrai que big pharma a toujours été un frein à toute invention dans le domaine pharmaceutique, on l’a vu avec l’im28 du professeur Donatien MAVOUNGOU dont l’invention fut diabolisée par les pouvoirs publics instrumentalisés par le lobby pharmaceutique, ou le palmilan du docteur RONDY dont l’efficacité ne peut être contestée mais combattu de toute part par les mêmes forces obscures endogènes au point qu’il est interdit de vente dans les pharmacies du Gabon hormis son officine à elle de Nzeng Ayong, mais la mise en scène du Docteur Rose REBIENO a tout d’une pillule qui ne passe pas.
Gustave Irapula
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