Mystérieuse libération de Sylvie et de Nouredine !
Celle qui avait, lors de l’une de ses auditions devant le juge d’instructions, déclaré n’avoir jamais été gabonaise ni de souche ni d’adoption par les liens du mariage, son fils présomptif Nouredine et son époux Alain Bernard Bongo, sont désormais libres de leurs mouvements.
Les trois individus savourent actuellement du beau temps à Luanda en Angola où le Président angolais Lourenço leur offre le gîte et le couvert. Première étape d’un exile forcé avant de rallier Londres ou Paris et pourquoi pas Monaco ou les îles Hawaï où crèchent des grosses fortunes du calibre de Sylvie, son fils et son cher époux.
Comment expliquer la libération de Sylvie Valentin et son fils supposé qui étaient dans les mailles de la justice pour des griefs portant sur la délinquance financière et le faux et usage de faux ? Auraient-ils conclu un deal à l’instar de celui passé avec Lee Wite, ce citoyen du Royaume Uni qui a été exfiltré du Gabon par le pouvoir d’Oligui Nguema alors qu’il était dans le viseur de la justice pour des malversations financières, si oui, quels sont les dessous de ce deal?
Les deux délinquants ont-ils seulement été jugés ?
Ont-ils bénéficié d’un non-lieu ?
Ont-ils versé une importante caution en contrepartie de leur libération ? C’est autant de questions qui demeurent sans réponses.
Le Ministre de la Justice doit apporter des réponses à tous ces questionnements.
Vu qu’il n’a pas les coudés franches, qu’il aille prendre les éléments de langage chez le chef de l’exécutif qui dispose des pleins pouvoirs qui réduisent désormais le Parlement et le pouvoir judiciaire en de simples chapelles où sont récités les versets dictés par le Seigneur-Président Oligui Nguema dont l’exploit à lui reconnu est d’avoir mis un terme au pouvoir tyrannique des Bongo. Cette mise en liberté aux contours flous a tout d’un conte de fée.
Même les médias et les réseaux sociaux, menés en bateau sur cette affaire, se télescopaient sur fond de démentis. Sur les comptoirs, les commentaires allaient dans tous les sens. On ne savait plus qui détenait la vérité concernant cette mystérieuse libération.
Aucune information officielle n’avait transpiré. Ni le parquet encore moins leur conseil n’avaient communiqué sur la question. Même les personnes ressources se contredisaient. La presse, pour livrer cette information capitale, était obligée de rafistoler, de supputer, d’y mettre des formes prudentes par acquis de conscience. La presse, avec cette libération des deux bandits en col blanc, n’a jamais été aussi ridicule. A croire une affaire de fous !
Etonnant tout de même que l’épouse d’un ancien chef d’Etat et son fils présumé soient libérés en catimini. Ce ne sont pas des citoyens lambda, mais des gens qui ont joué un rôle important au sommet de l’appareil étatique.
Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a-t-il cédé à la pression politique émanant de Paris, voire de Rabat où cette dame puise dit-on ses origines ?
Comment voulez-vous que les Gabonais aient foi en la justice de leur pays lorsque celle si se prête à des manœuvres dignes de mafieux où le silence est d’or ? Comment alors ne pas parler d’une justice aux ordres ?
Cette dame et son fils présumé ont massivement pillé les fonds publics et les ressources extractives, le Gabon était devenu leur propriété. Par des sociétés écrans interposées, ils siphonnaient l’argent public. La Reine déchue était à la manœuvre.
Cette dame au visage de poupée Barbie et son fils présomptif doivent certainement jubiler à l’idée d’avoir niqué la justice.
Cette mise en liberté sonne comme un pied de nez fait à la justice gabonaise. Et c’est bien dommage que la justice se fourvoie tant !!!