La question, les Ivoiriens et même les Africains ou ceux du Monde, se la posent parce que s’inquiétant du sort qui sera celui de la Côte- d’Ivoire si jamais Alassane Dramane Ouattara insistait à se présenter à l’élection d’octobre prochain.
Tout part du regard porté sur la trituration de la loi par le chef d’État ivoirien qui ne respecte pas, au vu de ses compatriotes, les termes et l’esprit de la Constitution, au motif qu’il a encore beaucoup à apporter à son pays et que c’est là la principale raison qui le conduit de solliciter à nouveau, les suffrages de ses compatriotes dont bon nombre affirment urbi et orbi qu’en dépit des actes non- négligeables posés par ADO, l’usure du pouvoir le guette, ce qui pourrait, en dépit de ce que ses soutiens et lui-même croient, transformer le pays en poudrière et rappeller les tristes souvenirs de 2011 qui restent très présents dans les esprits puisqu’ayant provoqué la mort d’au- moins 3000 personnes.
Au Gabon, Jules- Marius- Aristide Ogouliguendé, éminent homme politique, s’était défendu, avançant que la politique est une drogue. Avait- il tort lorsque l’on constate qu’en Afrique, les hommes politiques développent la tendance à se maintenir au pouvoir contre vents et marées, sans tenir compte des avis des populations, comme si, ils se contredisaient, eux, qui affirment à tout bout de champ que leurs pays sont démocratiques.
Quel est l’âge d’Alassane Dramane Ouattara ? Comment a-t-il accédé au pouvoir ? Qu’a- t- il fait trois mandats durant et qu’attend- il à son troisième âge, promettre aux Ivoiriens, dire que ceux- ci, ont encore en souvenir les très douloureux moments que leur ont fait, disent- ils, subir les Français quand par ingérence, ils ont mis fin au régime de Laurent Gbagbo et admis le hold-up électoral ? Autant de questions qui taraudent les esprits et qui poussent plus d’un à se demander est- ce qu’on n’est pas à la croisée des chemins ?
Voici un homme, apparemment atteint par la limite de l’âge qui devait noblement céder la place aux générations à venir comme il l’a, lui-même, promis, qui se fourvoie, ce au moment où il est plus que question de changer le fusil d’épaule. La Côte- d’Ivoire ayant, comme tous les autres pays, non seulement envie de panser ses plaies, mais aussi d’être dirigée par des êtres capables de fédérer et de se mouvoir se mettre à la place des autres pour ne pas dire des citoyens animés par le seul et noble désir de conduire leur nation vers les sommets, non pas seulement du point de vue structurel, mais aussi et surtout du point de vue de la pensée. Sagesse pour sagesse, les Ivoiriens, pour la plupart, qu’ils appartiennent à la classe politique ou à la plèbe, semblent unanimes sur l’idée qu’il faut que ADO débarrasse. Pour preuve, les meeting de l’inévitable et incontournable Laurent Gbagbo et les post- vidéo, côté people du grand artiste Mewey, allant tous dans le sens de rappeler à la raison l’ancien Premier ministre d’Houphouët Boigny.
Au rythme où vont les choses, il est for à parier que le scénario passé ne se reproduise, surtout lorsqu’on constate l’engouement des Ivoiriens autour de l’idée du « phénoménal » Gbagbo qui n’en démord pas : « Un 4ème mandat, je n’en veux pas !«
Allez-y comprendre.
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