samedi, décembre 6, 2025
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Africa no 1 : de l’embrouille énervante 

Il est bon de communiquer sur la renaissance de la radio à vocation panafricaine. Mais la communication présidentielle accuse des bourdes qu’il convient de corriger.

Lorsque cette radio voit le jour un 07 février 1981, on comptait deux actionnaires : la sofirad, entité de droit français, actionnaire majoritaire, l’Etat gabonais et des privés représentés par la société privée Koussou Production.

Les Français ayant vendu leurs actions à Franc symbolique au Gabon. Lequel Gabon n’a trouvé mieux que de rétrocéder la majorité des parts à la Libye qui nourrissait un projet panafricaniste ambitieux avec Africa no 1 comme porte-voix. Le projet avait été acté à Lusaka en Zambie lors du dernier sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), sur les cendres desquelles est née l’Union africaine portée sur les fonts baptismaux lors du sommet à Durban du 9 juillet 2002 en Afrique du Sud.

L’assassinat du guide libyen Mouammar Kadhafi par la fripouille Nicolas Sarkozy aidée en cela par l’OTAN, a entraîné le crépuscule de cette radio.

Venir communiquer sur Africa no 1 au point de débiter des contres vérités est assez affligeant pour ceux ayant travaillé pour cette radio et son rayonnement.

Le porte-parole ne s’arrête pas là. Il ose affirmer que l’ardoise du plan social plafonne à 24 milliards, loin au-dessus de ce qu’aura coûté la réfection du bâtiment, siège de la radio. Interrogés sur ce montant qui laisse songeur, les administrateurs de cette radio tombent des nues.

Mais dans quel objectif la communication présidentielle abuse-t-elle les Gabonais en les gavant d’informations aussi erronées, poussant le culot jusqu’à parler de sept studios déjà opérationnels dont deux équipés de matériels pour la diffusion des contenus en streaming et en podcast et un studio télé ?

Il suffit de jeter un coup d’œil sur ce site pour comprendre que le siège est toujours en chantier. Aucun studio n’est monté, aucun câblage n’est fait, aucun matériel de diffusion. La pose des carreaux pas du tout terminée, encore moins la pose des splits dans les étages.

On nous abreuve de reportages sur la toile qui ont tout d’une fiction-réalité. 

Le personnel, pour la plupart retraité, attend simplement le payement des droits légaux à défaut de lui verser un plan social.

Ghoze lucifera

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