Cette structure spécialisée dans le transport de marchandises et dirigée par deux individus de nationalité camerounaise, est à plaindre du fait des façons de faire peu loyales.
Un des employés, Oungou Salifou, chauffeur poids lourd qui accuse plusieurs mois d’arriérés de salaires, se retrouve embastillé au commissariat de police de Sogatol suite à une plainte déposée par Donatien, DG adjoint.
L’affaire part d’un fait banal : l’éclatement d’une roue. Donatien, adjoint d’Andou Kamga, fait porter le chapeau à Salifou. Estimant que les frais de réparation seront supportés par le chauffeur qui peine à comprendre le bien fondé d’une telle décision. Salifou y voit une arnaque qui va consister à piocher dans les sommes qui lui sont dues.
À sa grande surprise, il est convoqué au commissariat de police de Sogatol à la suite d’une plainte déposée par Donatien qui parle de coups et blessures volontaires. Le gaillard dit avoir perdu une dent et accusé 10 jours d’incapacité de travail. Une histoire montée de toutes pièces, reconnaissent de nombreux employés présents sur les lieux au moment du vif échange entre l’adjoint de Kamga et l’employé Salifou.
Le mode opératoire pour les deux Camerounais est simple : ils ne peuvent plus éponger l’ardoise d’arriérés des salaires, on trouve un alibi : vous êtes mis en quarantaine sans aucune explication. Vous pointez au boulot mais aucune tâche ne vous est confiée. A force de résilience, jour après jour, vous craquez et jetez l’éponge. Aucun certificat de travail attestant les services rendus, donc aucune trace du passage chez eux, ça a toujours été ainsi, témoigne un ex-employé désabusé qui se réserve le droit de saisir le prud’homme pour dédommagement du préjudice subi.
Affaire à suivre.
Gustave irapula





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